Dois-je
décrocher le martinet, jeune dame ?
Cette petite phrase, hautement chargée
d'émotions fut sortie pour la première fois par mon homme après
quelques semaines de vie en commune. J'avais une longue et épuisante
journée de travail derrière moi et étant sur mes nerfs, j'ai commencé
- comme à mon habitude – à étaler mes états d'âme dans le
moindre détail.
J'étais tellement enfermée dans mon quotidien « métro, boulot, dodo » que je ne voyais même pas que je faisait endosser à Monsieur un rôle de psy, cherchant un transfert bénéfique pour apaiser mon stress. Ce dernier n'était pas dû à une mauvaise ambiance sur mon lieu de travail, mais plutôt lié à mes espérances et ambitions. Pour les satisfaire j'avais la fâcheuse tendance d'emporter des dossiers à la maison pour le soir ou le week-end. Mon homme se contenta d'un rôle d'observateur sans intervenir sur ma façon de gérer ma carrière professionnelle. Comprenant très bien que rien ne risque agacer plus une dame moderne que des remarques sur ce sujet particulièrement délicat. Je ne sais plus depuis combien de temps j'étais en train de monologuer et de me mettre dans un état de plus tendu quand Monsieur a lâché la petite suggestion qui tue.
J'étais tellement enfermée dans mon quotidien « métro, boulot, dodo » que je ne voyais même pas que je faisait endosser à Monsieur un rôle de psy, cherchant un transfert bénéfique pour apaiser mon stress. Ce dernier n'était pas dû à une mauvaise ambiance sur mon lieu de travail, mais plutôt lié à mes espérances et ambitions. Pour les satisfaire j'avais la fâcheuse tendance d'emporter des dossiers à la maison pour le soir ou le week-end. Mon homme se contenta d'un rôle d'observateur sans intervenir sur ma façon de gérer ma carrière professionnelle. Comprenant très bien que rien ne risque agacer plus une dame moderne que des remarques sur ce sujet particulièrement délicat. Je ne sais plus depuis combien de temps j'étais en train de monologuer et de me mettre dans un état de plus tendu quand Monsieur a lâché la petite suggestion qui tue.
J'ai coupé net mon discours, tellement
j'ai été surprise par sa question qui reflétait - vu avec le recul
- avant tout une sincère bienveillance. J'ai cru pendant une
fraction de seconde qu'il voulait se moquer de moi et j'étais déjà
prête pour me mettre dans une colère noire quand j'ai senti
subitement sa proposition comme une solution pour remédier à mon
état de trouble d’intérieur. Le stress est un phénomène de
nature orale que l'on ingurgite, qui nous gave et qui gave surtout
notre entourage. Un trop que l'on n'arrive pas à digérer et qui
nous pèse lourd car impossible à s'en défaire par le simple
recours à la raison.
Puis
miracle, le rappel de la présence du martinet à la maison se
transforma dans ma tête en image éloquente.
Je me suis sentie soulagée sur le
champs comme sous l'emprise d'un apéritif pétillant qui monte à la
tête. Je me voyais dans la pièce de travail de mon homme, devant
son bureau dans une posture peu glorieuse. A cette époque, il avait
accroché notre martinet à porté de sa main. En y passant à côté,
cela me faisait à chaque fois une drôle d'impression. Et j'avais
des frissons quand il proclamait d'un air de grand seigneur :
Dans cette
maison règne l'ordre et discipline !
Ce cadre strict sans abus et sans
entourloupe me convenait parfaitement. Sévère, mais juste il savait
distinguer entre ce que l'on appelle mon éducation et des cuisants
jeux récréatifs. D'ailleurs ces derniers faisaient et font peu
partie de notre vie intime. Nous aimons bien conférer à la fessée
le statut solennel et sérieux d'un vrai châtiment d'un autre âge.
Mon homme ayant connu une époque où la fessée faisait encore
partie de mœurs a su me recréer une ambiance qui me paraît
crédible. Habituellement je me tenais donc devant son bureau avec
mes mains dans le dos et en sautillant d'un pied sur l'autre .
Et ceci malgré mes tailleurs de femme de tête et mes jolis
sous-vêtements de séductrice chevronnée. Bien consciente de la
véracité de expression :
Il
n'y a pas d'âge pour une bonne fessée !
J'ai vite pris le pli, comme aime dire
mon homme et je ne prenais pas toujours la menace du martinet à la
légère. Non pas que Monsieur se montra particulièrement abusif
avec mon derrière, mais je m'étais imprégnée dans une ambiance
quelque peu très facile à vivre. Il y a des règles à respecter et
tout va bien tant que je ne me rends pas coupable du moindre écart.
Des règles que je cautionne volontairement, car elles coïncident
avec ce que j'appelle une bonne hygiène de vie. Se lever tôt, se
coucher à une heure fixe, une nourriture saine, absence de
cigarettes, d'alcool. Peu de café, du sport et des loisirs en pleine
nature. Bref je me sentais bien dans ma peau et on me trouvait
resplendissante.
Seulement je n'avais pas encore appris
à gérer correctement mes ambitions. Puis j’agaçais l'homme de ma
vie par ma manie de me faire couper les cheveux très courts avant
chaque rendez-vous professionnel important. Pourtant moi j'adorais
mon allure me trouvant un air de grande fille élevée à la
baguette. Et visiblement mon entourage, surtout masculin appréciait
aussi ma présentation.
Devant
le bureau de mon homme je perds instantanément mon assurance pour me
retrouver toute petite.
Je réponds sagement aux questions
posées, faisant mon mea culpa en regardant le bout de mes escarpins.
Mon rapport avec le martinet est ambivalent. Il me provoque de jolies
sensations dans ma petite culotte en y pensant, mais s’avére mon
ennemie quand il s'agissait de l'affronter. Monsieur se fait un
plaisir en cas de faute ou mauvais comportement, de me trousser, voir
enlever lui-même mes jupes. Avec une nette préférence pour celles
entièrement boutonnées ou fendues dans le dos. A nos débuts
j'avais une interdiction sous peine de sanction de porter des
collants hors travail et j'ai pris un malin plaisir de défiler
devant mon homme et ses amis en bas ou porte-jarretelles sous mes
robes et jupes. Je savourais également de me savoir intégralement
épilée à une époque où cela relevait encore de la bizarrerie
sexuelle. Bref une fois débarrassée de ma jupe, Monsieur me
descendait ma culotté autour de mes chevilles avant de décrocher le
martinet.
Puis encombrée dans ma démarché je
dois joindre un coin de sa pièce de travail réservé à mes
punition. Mon homme aime surtout que je me penche sur le dossier d'un
fauteuil en cuir pour m'appliquer le martinet.
Avec
un but clairement affiché : me strier le popotin.
Il arrive également qu'il se sert de
sa main pour les finitions. Mon derrière copieusement préchauffé,
il ne se prive pas de me montrer tout son savoir faire de la fessée
punitive et surtout m'impressionner par la force de sa main.
C'est ainsi qu'un beau jour j'ai reçu
une mémorable correction pour harcèlement via mes histoires de
travail à la maison. Après quelques injures au début, je me suis
vite montrée coopérative en assurant de réviser mes erreurs de
comportement. Puis mon stress se déchargea dans un flot de larmes,
hautement bénéfique. Je me suis retrouvée au coin après quelques
câlins de consolation avec la ferme intention de m'améliorer.
Honteuse de mon comportement et en donnant raison à mon chéri de
m'avoir traitée par une fessée bien méritée. Je me suis jurée de
revoir mes ambitions et sans perdre mes objectifs de vu, j'ai pu
adopter une approche avec plus de recul envers mon travail. Cela ne
s'est pas fait en quelques jours, mais le martinet fut décroché
maintes fois pour me garder sur le bon chemin.
Pour finir, loin de moi de vouloir
faire l'éloge du martinet. J'ai pu modifier mon comportement non pas
par peur du châtiment, mais parce que ce dernier présente une
satisfaction de forme particulière. Me retrouver au coin, les fesses
stries me procure outre un bien visible émoustillement dans
l’entrejambe un sentiment de sécurité qui ne laisse plus de place
au stress.
Honni
soit qui mal y pense !
Bonjour, je découvre ce blog grâce à François-Fabien, ce dont je le remercie.
RépondreSupprimerLa discipline domestique est quelque chose qui pour moi serait un aboutissement. Il me manque le Monsieur, c'est tout lol.
Très joli récit, oser lancer des injures, franchement, bravo, moi je n'oserais pas en dire à mon Monsieur.
J'ai hâte de lire un peu tous vos écrits. Amicalement, Héléa
Moi aussi, je découvre votre blog! Sacré François-Fabien. Je suis toujours heureuse de découvrir "la nouvelle génération" des blogueurs sur notre sujet favori. Bien entendu je vous souhaite bonne chance dans vos recherches de la perle rare. Amicalement, isabelle!
RépondreSupprimerMerci Isabelle. Nous avons mis votre blog dans nos liens également. Je n'ai personne pour de la D.D., mais j'ai un Monsieur que j'adore et qui sait bien s'occuper de moi. On tient le blog à 4 mains, quoi que hein, c'est surtout moi qui écris lol.
RépondreSupprimerAmicalement,
Héléa
Mes excuses chère Héléa, j'ai un peu de retard dans mes reponses. Le week-end nous faisons des activités en famille. Alors il ne me reste que le moment quand je prépare le repas du dimanche pour jeter un coup d'oeil sur le net. Sans brûler le roti...sinon...rire ! Je vous imagine très jeune encore, alors prenez votre temps. Le choix du partenaire pour réussir sa DD est primordial. Et rien ne vaut les expériences avec Monsieur telles que vous les décrivez sur votre blog pour déterminer ce que vous cherchez exactement.
RépondreSupprimerTrès jeune, vous me flattez lol. France Gall a gagné l'Eurovision l'année de ma naissance....
RépondreSupprimerVous "connaissant" seulement par vos mots, l'impression s'est imposée à moi par la fraîcheur de votre style!
RépondreSupprimerComme on dit, tout est dans la tête. Bon je vais faire un tour chez vous. Bonne journée.
RépondreSupprimerQuand on a gouté à la discipline domestique, on ne peut plus s'en passer :)
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, c'est mon cas et c'est indissociable de ma vie de couple, ce qui complique sacrément les recherches ;)