mercredi 11 janvier 2017

975 Sur le genou de Monsieur

La poésie de la vraie fessée

Sauf que mon homme se montre bien plus dynamique que celui de ce joli clip. Enfin selon ses dires, ce n'est pas l'intensité qui généré le bon comportement, mais la régularité de la punition. Le fait de lier une action interdite à un châtiment qui arrive infailliblement. Je sais par exemple que le moindre gros mot prononcé en présence de notre petite, s'avère néfaste pour mon fessier. Et hautement bénéfique pour notre fille qui comme son père n'est pas du tout adepte de gros mots. Au contraire elle nous rapporte soigneusement le moindre écart du langage de notre entourage. Il en va de soi qu'en cas de faux pas de ma part, elle rapportera le comportement de sa maman fidèlement à son papa. Ce dernier ne manquera pas plus tard dans notre intimité de me sermonner.

Que dois-je apprendre, isabelle ?

Moi dans cette situation j'ai vraiment honte de moi et la punition qui me pend au nez me semble pour le moins que l'on puisse dire justifiée. Ceci dit, mon éducation montre un réel progrès. Car même quand une éventuelle colère me saisit subitement, à cause d'une de mes innombrables maladresses, je peux compter sur la mémoire de mon fessier qui n'est pas en « mode plaisir ». Alors il se méfie tout bêtement d'une brûlure bien connue et désagréable jusqu'au moment que l'alchimie de mon corps la transforme en plaisante sensation. Au pire je m’arrête donc à la première syllabe pas peu fière de mes progrès sur la voie de la fille modèle. Enfin, je ne suis pas et je ne serai jamais parfaite. Bref un écart de langage me vaut un :

Dois-je passer sur ce comportement inadmissible, isabelle ?

Surtout pas, mon chéri !

Une fois installée sur le genoux de monsieur m'envahit la poésie de la vilaine fille qui tend effrontément et en y éprouvant un sacré émoustillement son fessier tout nu aux yeux et surtout aux mains de son homme. Situation certainement datant de ma tendre enfance à un moment où les affaires des grands m'étaient encore entourées par un voile obscure.

Elle m'évoque une sorte de doigt d'honneur... envers les adultes !

Suivie d'une grande satisfaction. Petit jeu, nullement innocent que je paye sur le coup bien chèrement...

...comme il se doit, isabelle !

Par conséquence, bien plus bruyante que la petite dame du clip, moi aussi je pédale de toutes mes forces, car ce geste permet de gérer au mieux la brûlure vu la situation.

J'éprouve un grand regret envers notre martinet dans le tiroir du bureau de mon homme.

Ce dernier, passionnément manuel dans ses heures perdues, se réjouit de trouver toujours la force, malgré ses presque 60 ans, de me ramener dans le bon chemin. Notons que Monsieur recourt parfois (un de ses nombreux vices) à une punition supplémentaire, de nature plutôt symbolique en m'interdisant mes strings bien-aimés pour une journée, voire une semaine pour les remplacer par des culottes blanches qui expriment selon lui...

...la bonne volonté et la rigueur.

2 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle

    Hou la la !! Votre compagnon ne vous laisse rien passer !!!
    Malgré tout, saluons sa grande forme. Il reste un redoutable éducateur: de l'intransigeance dans les principes, de la fermeté dans le geste, de l'autorité dans la voix !
    Bigre ! Vous ne pouvez même pas compter sur la complicité de votre fille !!! Déjà en rivalité avec sa bonne maman ? A son âge ! Rapporter les entorses au règlement à son papa chéri !
    "On ne rapporte pas les histoires des grandes personnes ! Ce n'est pas beau ! " disait parfois ma grand-mère maternelle. Rires.
    Sur un autre registre : Dimanche dernier, la chaine ARTE diffusait à 23 heures un docu sur l'artiste américaine surnommée "Tempest Storm", ancienne gloire du Burlesque des années 1950-1960. Ca m'a fait penser à vos commentaires de la rentée de septembre autour de ce thème. Peut-être l'avez-vous vu ?
    Votre titre me rappelle le film "Le genou de Claire" (1970)avec Fabrice Lucchini dans lequel le héros qu'il incarne est "obsédé" par les genoux de sa partenaire. Une sorte de "fétichisme corporel".
    Mac-Miche

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  2. 23 heures... là je dors déjà depuis au moins une heure, car nous avons l'habitude de nous lever tôt, très tôt. Puis nous n'avons qu'une seule chaîne sur notre télé: Guilli, comme beaucoup de parents. Ben oui, c'est notre petite qui décide du programme. Bref mes connaissances en matière de cinéma sont plus que limités. Mais j'aime bien Lucchini pour ses propos plein de bon sens.

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