lundi 14 novembre 2016

961 Fessée orgasmique (Lundi cinéma)

Ce qui n'est pas donné à tout le monde !

Pour bien de personnes la fessée est une troublante expérience, bien qu'elle semble souvent rester loin des mirages orgasmique que nous promettent les fantaisies masturbatoires de notre enfance et adolescence. Déjà, il ne faut pas se prendre la tête si dans la situation de réelle fessée l'orgasme n'est pas au rendez-vous. Nous ne sommes pas dans un registre de performance ou de compétition. Tout dépend des personnes. L'orgasme pointe parfois son nez de manière impossible à imaginer lors de nos fantaisies enfantines. Car si l'acte de la fessée peut s’avérer plutôt douloureux qu’excitant, rien ne dit que émoustillement physique ne se mette pas en route de manière décalée. La discipline domestique telle que je la conçois est pragmatique. Elle tient compte de cette particularité qui m'est personnelle :

Préchauffage sous forme de punition, prise de recul au coin et douce mise en route de mon appétence sexuelle !

Avec tout un après-midi pour méditer sur mes méfaits. Enfin, ce n'est pas la culpabilité de mes actes qui me travaille, mais plutôt des idées coquines. Une lente progression de mon état sensuel. Ce rythme décalé me permet de me transformer en bombe pour le soir au lit. Notons que nous ne sommes pas psychorigides. Il nous arrive parfois de faire suivre ma fessée directement par des câlins. Tout dépend de la situation, de nos humeurs, de nos envies. J'ajouterais que ce n'est pas ma fessée qui est orgasmique, mais la simple vanille qui se passe par la suite. Parfois je me demande si certaines dames qui se font fesser par un partenaire de « rencontre pour », ne vont pas le soir épater leur conjoint par une ardeur... inexplicable !

Balayons l'argument de traces traîtres. On peut très bien se glisser dans un lit sans montrer ses fesses.

Un autre registre se trouve dans la « fessée vicieuse », celle qui alterne claques en caresses, la main baladeuse quoi. J'y vois dans cette pratique une ludique stimulation progressive, pour celles qu'y sont susceptible et qui se finit - pourquoi pas - par un apaisement sensuel de plus fulgurant.
Évidement il faut un partenaire qui sait s'y prendre. Des claques trop chargées en intensité sont un excellent tue-amour me concernant.

Je ne saurais dire si la dame du clip simule ou pas. A vrai dire je m'en tape un peu. Je trouve que le monsieur ne se prend pas trop mal en laissant le temps au cerveau de la dame (ben oui les femmes ont un cerveau) de transformer l'information claquante en voluptueuse expérience. Notons qu'il y a des traces de dents aussi sur le manche de notre martinet et sur notre paddle. Petit détail qui me rend la petite dame du clip fort sympathique...

11 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Il me semble que la Dame en question porte des lunettes. Un détail qui ajoute à la séduction. Autorité/fragilité. Mélange subtil... Que j'apprécie !
    Des traces de dents sur le martinet ? Une re- version de "la Secrétaire". Ou un numéro de cirque ? : le fauve apporte à son dompteur (souvent d'origine allemande )le fouet qu'il manie pour sa prestation. "Ruhig, die Löwen ! Ruhig !".
    En un mot : Si tu veux le désir, prépares la fessée !
    Sur le modèle du fameux adage bien connu en stratégie militaire : "si tu veux la paix, prépares la guerre !".
    Mac-Miche.


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  2. Un martinet, paddle ou autre instrument entre les dents de la dame, rien de plus rassurant pour l'esprit d'un grand garçon. A croire que ce petit geste de rien du tout les déchaîne particulièrement. Ajoutons que cela semble permettre au monsieur de se sentir pleinement chef à la maison. Subtil jeu de séduction qui mêle bien de registres

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  3. Bonjour Isabelle,

    Je prend soigneusement note de ce malicieux détail...
    Mais gare au retour... du martinet ? Faire feu de tout bois pour redorer son blason, en somme. J'y songerais. Ca peut toujours servir. Sait-on jamais...
    Mac-Miche

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  4. Notons, cher Monsieur Mac-Miche que l'emploi du martinet a toujours quelque chose de ludique. C'est un instrument qui demande une certaine maîtrise, sorte de défi qui bien accompli redore le blason rien que pour ce fait...

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  5. Bonjour Isabelle,

    Le martinet est moins effrayant dans son idée propre que le fouet, Fouet que, personnellement, je trouve vraiment redoutable, effrayant et dangereux. En raison du claquement sinistre de la longue lanière ? Peut-être...
    C'est l'accessoire de prédilection par excellence des clubs de BDSM. Grand bien leur fasse. Je l'associe à une situation de dressage, comme l'équitation ou les fauves. Un instrument pour inspirer une crainte certaine à son destinataire et se faire craindre de son utilisateur.
    Le martinet, lui , je l'associe plutôt à une sorte de "vraie- fausse méchanceté". Un peu comme les masques de fête: une identité empruntée le temps d'une partie de rigolade.
    Et beaucoup plus ludique. Comme vous le soulignez si bien.
    "C'est pour de faux" comme l'on disait quant on était gamin (et même encore de nos jours, j'imagine). Belle époque pour nous. Insouciantes années 1970...
    Mac-Miche.

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    1. ...z'êtes trop sérieux cher Monsieur Mac-Miche. Rire! Même dans le BDSM il ne manque pas de personnes qui font semblant, car n'oublions pas le sujet de mon articles: Transformer une situation de fessée en événement jouissif. Contrairement à l'enfant qui se sent livré à sa crainte, l'adulte possède la capacité de la transformer. Enfin ce n'est pas mon truc non plus les situations qui jouent sur la crainte ou la peur, mais ce genre de situation semble plaire...

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    2. Bonjour Isabelle,

      En effet. Mon caractère angoissé reprend souvent involontairement le dessus et influence mon jugement.
      "Jouer à se faire peur": voilà un exercice qui plait aussi à certaines personnes. Surmonter sa peur réelle ou feinte peut amener aussi à se dépasser. C'est d'ailleurs par cette méthode que les médecins traitent entre autres les phobies animales. Et ce parfois jusqu'au bord du malaise. Mais c'est un autre domaine. "Puff ! Même pas peur !" .
      Mac-Miche.

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    3. Pour ma part je ne pense rien de bien de ces méthodes de choc pour traiter une phobie. Enfin mon post n'était pas destiné à sortir la souffrance de l'âme humaine, bien au contraire... rire!

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    4. Bonjour Isabelle,

      Je m'égare parfois de ce qui fait la richesse du moment. Tirer plaisir de ce qui nous fait le plus de bien, au physique comme au mental.
      Le rire sous diverses formes est une excellente thérapie. De plus il mobilise toute l'énergie du corps en quelques instants... qui vous laissent groggy ! Le rire comme somnifère ? A méditer et à essayer. Rires.
      Mac-Miche.

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  6. Bonjour Isabelle,

    Peut être vous êtes vous demandée pourquoi je n’avais pas fait de commentaire sur votre blog depuis quelques deux mois ? Ce fut en fait la conséquence indirecte d’une attaque gravissime sur l’ordinateur de l’entreprise, avec entre autres plusieurs virus et plus qu’une suspicion de « hacking ».

    Il ne fut donc plus question d’aller sur internet, tant qu’un spécialiste compétent ne vienne réparer (et ils sont rares !). Encore heureux qu’en interne, nous avons pu continuer à fonctionner, notamment pour la comptabilité ….

    Il va me falloir du temps pour découvrir tous vos billets ! J’aurais pu aussi vous narrer mon plaisir d’avoir été en « dirndl » fin septembre, et plus encore de m‘être produite déjà 3 fois en burlesque fin octobre et début de ce mois de novembre : je ne dirais pas que je suis devenue une artiste professionnelle ! mais je vais quand même avoir le plaisir de le faire encore ….

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    1. A vrai dire chère Christine je vous voyez débordée par le travail. La rentrée ne fait pas de cadeau et moi-même j'ai dû m'organiser pour poster régulièrement sur mon blog. Par contre je n'ai pas pensé à un aussi grave problème informatique. J'espère donc que tout est rentrée en ordre pour vous.
      J'ai pensé à vous pour la fête de bière et à notre discussion sur les dirndel. Alors si vous avez le temps et l'envie, je serais autant curieuse de découvrir vos aventures en dirndel que vos exploits en danseuse burlesque. Vous m'aviez parlé d'ailleurs d'un « engagement » dans le club que vous fréquentez avec votre mari...

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