vendredi 30 novembre 2012

228 Liens de discipline domestique (38 ème édition)


Un martinet, un royaume pour une bonne fessée au martinet !


Je redoute particulièrement les claques sur mon derrière dans un jeans moulant. Je n'en mets que rarement. Non pas parce que je trouve un tel vêtement peu convenable pour une dame, mais parce que la main va trop démanger mon homme pour résister à la tentation. Et le soir j'aurais vraiment du mal pour m'asseoir, parce que la main de Monsieur c'est quelque chose. Il ne fait pas semblant. Je me souvient des certaines très courtes fessées, fort justifiées, tout au plus une dizaine de claques sur mon derrière dénudé au point que je n'ai pas pu m'asseoir pendant des longues heures et en portant l’emprunte de la main de mon chéri encore le lendemain matin. A côté de cela, le martinet me semble de tout repos.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

























jeudi 29 novembre 2012

227 Faire prendre l'air aux fesses


Un endroit idéal pour te donner une bonne fessée, isabelle !


Que fut grand mon étonnement, un beau jour après une petite marche en débouchant sur un col des Pyrénées avec une superbe vue quand mon homme m'a sorti cette phrase. La tentation de me fesser pour le plaisir, cela lui arrive, mais c'est rare. J'ai vite cru comprendre ses motivations. En me suivant dans la monté, il avait pendant un petit moment mon fessier devant ses yeux. Dans un jeans bien moulant, spectacle que Monsieur apprécie hautement. Inspiré par la superbe vue (laquelle?), il a ajouté un discours quelque peu spirituel. Faisant éloge de le fessée comme une sorte de philosophie de bien-être. Et là je sais qu'il est dans la dérision pour m'amuser. En me décrivant une de ces envies de me claquer bruyamment mon derrière que le son monte vers les cieux pour briser le silence d'une nature majestueuse. Voila ainsi que mon homme, emporté par un élan de plus poétique, me communiqua sa joie de vivre et sa passion hors commun pour la peau de mes fesses.

Et moi je faisais de gros yeux en assurant que j'avais été bien sage ce jour-là. Néanmoins l'endroit était idyllique et peu fréquenté. Émue par cette trouvaille, j'ai commencé à baisser mon jeans par envie de sentir la main de mon chéri.

Euh … par automatisme surtout. Effet secondaire d'une éducation stricte.

Si, si je suis sérieuse là. Nous aimons l'un comme l'autre le romantisme victorien. Quand je fais des bêtises, c'est la fessée. Et même si cela se passe à l'âge adulte en parfait consentement on développe des réflexes. Quand mon homme m'indique de me déculotter, je m'applique rapidement. C'est une situation qui me fait frissonner intensément. Elle m'évoque un vrai rapport d'autorité qui me permet de me sentir toute petite. Grondée avec beaucoup de savoir faire, se dévoile ainsi la faute qui a motivé mon homme pour me rappeler à l'ordre. Au point qu'il me semble parfois qu'il connaît mon besoin de punition mieux que moi et aucune de mes fautes échappe à sa vigilance et donc à juste punition.

Baisser sagement ma culotte c'est une affaire de confiance chez nous.

Ce jour là, il a ajouté :

Enlève tout, isabelle. J'ai envie de te fesser toute nue dans ce paradis.

J'ai hésité pendant un court instant. Il faisait super bon. Pas la moindre brise qui peu être assez frisquette en haute montagne, même en plein été.
L'idée d'éventuel promeneurs ne me dérange pas (sans toute fois oublier la législation sur les bonnes mœurs). En ces coins-là on les voit de loin, de très loin même. Et quand il ne s'agit pas de personnes proches, je me tape pas mal de leur opinion et qu'il me voient nue, les fesses toutes rouges ne me gêne pas vraiment. Je ne fais rien pour provoquer des telles situations, mais quand cela arrive je ne me prends pas la tête non plus. Puis je connais la prudence de mon homme. Donc à priori aucun risque.

Il s'installe sur une grosse pierre et moi je m'allonge toute nue sur ses genoux. Puis c'est parti. Sans se presser. Un jeu de belle sonorité. Monsieur exprime son âme musical et il souhaite que cela s'entende de loin. Vœux exhaussé car la montagne porte les sons. Malgré une belle brûlure naissante, je ne puis m'empêcher de vivre un sentiment de grandiose dans ce cadre exceptionnel. Le seul bruit humain à des kilomètres de ronde émane de la peau de mon postérieur. Je sens mon homme dans un agréable état d'ivresse et il a besoin de laisser libre cours à ses inspirations. Alors il claque fort, je serais tentée de dire solennellement et je sais très vite que j'aurais du mal à remettre mon jeans.

Mais qui suis-je pour interrompre une tel état d'osmose avec la nature environnante ?

Les très longues pauses entre les claques me permettent de distinguer les différentes étapes de ce qui m'arrive. Ce qui arrive à mon homme aussi, veut dire ce qui se passe dans son pantalon. J'aime cette sensation, de me frotter sur lui au travers de son jeans. Et j'en profite pleinement. Je l'entend soupirer et les petits mouvements en dessous de moi m'indiquent son état d'excitation qui va vite en augmentant. Ce petit jeu me fait oublier la douleur dans mes fesses. Quelque gigotements d'une lascivité inouïe, quelques entrevues impudiques de mon mon entrejambe et mon chéri ne se retient plus. Je sens la chaleur humide qui traverse son jeans, puis ses caresses sur mon derrière malmenée qui remplacent les claques.

Quand je me lève j'ai la certitude de ne pas pouvoir me remettre mon pantalon avant un bon bout de temps. Aller vers la voiture, en string, mes fesses en l'air ? Pourquoi pas ? Il n'y a personne à la ronde.

Et je pense, quel joli couple nous formons. Moi les fesses toutes rouges et mon homme avec une superbe tache sur son pantalon.

L'après-midi était bonne, isabelle ?

Excellente mon chéri, excellente !

mercredi 28 novembre 2012

226 Effets hallucinatoires de la flagellation


Flagellation : excitation des nerfs du siège


Quelle magnifique définition de Richard von Krafft-Ebbing qui semble utiliser la flagellation comme synonyme de la fessée. Ce n'est donc pas les dos qui est visé, mais bien le siège. Hélas comme il constate, cette pratique n'est pas efficace pour « l'émancipation du joug de la volupté ».

Et c'est bien vrai selon mes propres expériences, vilaine fille que je suis. Au point de consacrer tout un blog aux effets secondaires de ce châtiment. Et je ne suis pas la seule femme qui parle librement des interactions de l’excitation des nerfs du siège sur sa libido.

Cependant le texte de Kraft-Ebbing va plus loin que des simples fantaisies masturbatoires féminines et même bien plus loin que la jouissance dans le sens orgasmique par exemple sur les genoux d'un homme énergique.

Voila donc qui parle d'effets hallucinatoires provoqués par la fessée. Cela alors !

Pour ma part, bien que grande amatrice de cette pratique je ne puis confirmer. Je ne connais également aucun témoignage sur le net en ce sens. Peut-être faudrait-il une chasteté prolongée pour y arriver ? Et là, je suis trop mal placée pour donner mon opinion...car devenir une sainte n'a jamais fait partie de mes fantasmes.

Le libido sexualis peut être aussi éveillé par l'excitation des nerfs du siège (flagellation). Ce fait est très important pour la compréhension de certains phénomènes physiologiques...

...La flagellation passive peut éveiller la sensualité, ainsi que le prouve l'histoire de la secte des flagellants, très répandue aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, et dont les adeptes se flagellaient eux-mêmes, soit pour faire pénitence, soit pour mortifier la chair dans le sens du principe de chasteté prêché par l'Église, c'est-à-dire l'émancipation du joug de la volupté.

À son début, cette secte fut favorisée par l'Église. Mais, comme la flagellation agissait comme un stimulant de la sensualité et que ce fait se manifestait par des incidents très fâcheux, l'Église se vit dans la nécessité d'agir contre les flagellants. Les faits suivants, tirés de la vie de deux héroïnes de la flagellation, Maria-Magdalena de Pazzi et Élisabeth de Genton, sont une preuve caractéristique de la stimulation sexuelle produite par la flagellation.

Maria-Magdalena, fille de parents d'une haute position sociale, était religieuse de l'ordre des Carmes, à Florence, en 1580. Les flagellations, et plus encore les conséquences de ce genre de pénitence, lui ont valu une grande célébrité et une place dans l'histoire. Son plus grand bonheur était quand la prieure lui faisait mettre les mains derrière le dos et la faisait fouetter sur les reins mis à nu, en présence de toutes les sœurs du couvent.

Mais les flagellations qu'elle s'était fait donner dès sa première jeunesse avaient complètement détraqué son système nerveux; il n'y avait pas une héroïne de la flagellation qui eût tant d'hallucinations. Pendant ces hallucinations, elle délirait toujours d'amour. La chaleur intérieure semblait vouloir la consumer, et elle s'écriait souvent: «Assez! n'attise pas davantage cette flamme qui me dévore. Ce n'est pas ce genre de mort que je désire; il y aurait trop de plaisir et trop de charmes.» Et ainsi de suite. Mais l'esprit de l'Impur lui suggérait les images les plus voluptueuses, de sorte qu'elle était souvent sur le point de perdre sa chasteté.

Il en était presque de même avec Élisabeth de Genton. La flagellation la mettait dans un état de bacchante en délire. Elle était prise d'une sorte de rage quand, excitée par une flagellation extraordinaire, elle se croyait mariée avec son «idéal». Cet état lui procurait un bonheur si intense qu'elle s'écriait souvent: «O amour! O amour infini! O amour! O créatures, criez donc toutes avec moi: Amour! amour!»

mardi 27 novembre 2012

225 Une loi sexiste ?


Interdiction pour dames de porter le pantalon !


Loin de moi de vouloir faire de la discipline domestique primaire. Mais il existe toujours en France une loi interdisant aux femmes le port du pantalon. En faisant cette découverte, il était touchant de voir l’émerveillement dans les yeux de mon homme. Lui qui fantasme depuis son adolescence que dis-je depuis sa tendre enfance sur les femmes en jupes et robes. 


Expression d’un machisme refoulé ? 


Mais non. C’est un doux rêveur qui dans ses heures perdues croit encore au mythe de la "vraie femme". Celle avec un grand F. Et niveau look, hein bien, elle caricaturale aussi. Style dessin pin-up des années 50. Et avec des jolies formes, s’il vous plaît. 

Je ne fais rien pour le contredire, car à ses yeux, son idéal féminin... c’est moi. J’ai eu un peu de mal à lui croire pendant des années. Puis depuis que je suis maman et hélas devenue un peu trop ronde à mes yeux, lui il en est ravi. Et c’est facile de me sentir désirée avec lui. Il me le montre avec son regard, ses gestes, ses petites attentions pour mon auguste personne. Le terme « auguste » est faible. Après tant d'années de vie commune et malgré des serrures à télécommande pour les voitures, il est toujours là comme au premier jour, pour m’ouvrir la porte. Me tendre la main pour mon confort. Et à ma connaissance je n’ai pas sorti la poubelle une seule fois depuis ce temps. Je n’ai pas intérêt de le faire d’ailleurs. Il me l’a interdit. 


Sous peine de fessée. 


Et là, il ne plaisante pas. Comme j’ai l’interdiction aussi de m’occuper d’un lavabo bouché et d’autres taches ingrates dans une maison. Bon, il ne repasse pas. Nul n’est parfait. Ceci dit j’y tiens à le faire. J’aime beaucoup voir mon homme avec des vêtements impeccables. 

Je me souviens d’un des ses grands mots au début de notre relation. 


Pas de pantalon avec moi à la maison, isabelle ! 


J’étais en jeans ce jour-là. Ce qui arrive bien rarement. Peut-être avais-je un peu peur dans le tout beau, tout nouveau de trop lui montrer mes côtés de fille précieuse qui adore tous qui touche à l’univers girlie. Il existe pas mal d’hommes qui ne sont pas forcement adeptes de la dentelles au quotidien. Pour un petit extra, aucun problème. Mais quand il faut attendre que la dame sorte lentement de la voiture pour ne pas donner ses frou-frou en spectacle au premier passant, plus personne. Lui c’est : 


Prends ton temps, isabelle ! 


A part quand je squatte trop longtemps la salle de bain. Là, il risque de se fâcher ce qui équivaut un pan pan cucul dans notre petit monde. Surtout quand il a un truc important à faire. 

Il ne m’a jamais « interdit » expressément de porter un pantalon. Il lui arrive même de m’en offrir. Pour nos balades en pleine nature à la saison fraîche. 

Pour bien comprendre la signification « d’interdiction » il faut se référer à notre convention de discipline domestique. Au lieu d’y voir un anachronisme de la condition féminine, il vaut mieux la considérer comme une expression de nos irrationalités respectives. Et quand monsieur me dit : 


Ici c’est moi et seulement moi qui porte le pantalon, 


j’ai toujours des petits frisons comme au premier jour. 

Alors maintenant je sais que mon homme a la loi de son côté. Raison de plus pour ne pas le contredire…

Chéri tu m'offres une nouvelle jupe ?

lundi 26 novembre 2012

224 La blanche laitance de la volupté


Un cercle privé de dames fouetteuses


Un récit captivant qui se passe exclusivement entre dames, raconté dans un Français d'une beauté exceptionnelle. De quoi à me faire vibrer. De plus le sujet me paraît d'une actualité de premier ordre, malgré que cela s'est passé il y a bien plus de cent ans. Voila des dames imaginatives pour accéder à des plaisirs quelque peu insolites. Hein oui, parfois il vaut trouver une solution entre femmes qu'au lieu de compter sur des messieurs réticents.


Les membres de ce club sont des dames fédérées, des matrones — pour la plupart, qui, lasses du régime conjugal sous sa forme ordinaire, et peut-être aussi fatiguées de cette froideur qui, au bout d'un certain temps, succède aux joies initiales de l'hymen, ont résolu de renouveler, par des applications adventices, les mêmes puissances qu'elles ont éprouvées dans les premiers temps de leur mariage.
La respectable association, ou cercle, qui nous occupe ne compte jamais moins de douze membres, dont six observent toujours une attitude courbée qui les oblige à exposer leurs dos aux six autres qui se tiennent droit. Les positions respectives sont tirées au sort. Chaque soir, après une conférence sur les effets delà flagellation, au point de vue de l'expérience qui en a été faite depuis les temps les plus reculés jusqu'à ce moment, dans les monastères, les couvents, les maisons de prostitution, et les maisons particulières, est lue ou improvisée. Après quoi les six patientes prennent leurs positions respectives et les six autres membres du club, placées derrière elles, mettent à nu les parties qui non seulement sont moins visibles, mais aussi moins susceptibles d'être détériorées matériellement, et qui sont en même temps de la plus exquise sensibilité ; et la représentation commence. La présidente de l'assemblée présente à chacune un fort instrument de flagellation et assumant elle-même les fonctions de chef de file dans les évolutions, elle dirige l'exercice manuel de la manière et avec telles variantes qui lui conviennent : toutes les autres, dans le rang, suivent d'un œil attentif ses manœuvres, sous peine de voir doubler leur dose dé médecine, qui est parfois au-dessus de ce que les délinquantes peuvent supporter, soit pendant, soit après la cérémonie.
Selon la fantaisie de la présidente, l'opération est quelquefois commencée un peu au-dessus de la jarretière, et remonte peu à peu les cuisses jusqu'aux plis voluptueux qui se dessinent dans un vague mystère entre les rotondités dodues et appétissantes que vulgairement l'on appelle des fesses, jusqu'à ce que de cette source de vie que l'on sait, jaillit la blanche laitance de la volupté !... et que le pâle velouté des peaux satinées
« Devienne d'un vif rouge .'.' »
Parfois, les fibres vagabondes, folâtres, des verges, s'égarent avec plus d'insistance sur les sources plus cachées de la volupté douloureuse ! Quelquefois les pousses ondoyantes et curieuses vont se réchauffer dans le bosquet de Paphos ! Et parfois même, lorsque les passions de leur belle directrice s'élèvent, elles peuvent pénétrer jusque dans la Grotte Sacrée de Cupidon !

C'est alors que les patientes, soumises en général, s'écrient à l'unisson : « C'en est trop ! » et, se relevant, expriment dans le langage le plus imagé leurs sensations diverses.
La belle présidente maintenant abdique son sceptre, l'emblème et l'instrument de son office, qu'elle passe à celle qui lui paraît la plus adroite et la plus capable, et, avec les autres cinq, vient à son tour prendre sa place dans le rang de celles qui vont également recevoir leur dose.
La séance est reprise avec les "additions et les perfectionnements qu'il plaira au nouveau chef de file introduire ; quelquefois le procédé est renversé, et commençant à la grotte et au bosquet déjà mentionnés, on arrive par coups gradués aux montagnes bombées, où ils tombent plus drus et plus acharnés jusqu'à ce que la file des patientes à leur tour demandent grâce.


Source : Les flagellants et les flagellés de Paris ; Charles Virmaître 1902


dimanche 25 novembre 2012

223 Réflexions d'une dominatrice...


...appliquées sur la discipline domestique, version isabelle !


Il s'agit de réflexions de K.C. Rourke qui est dominatrice professionnelle. Personnellement je ne connais rien à son univers. Et même étant très curieuse, je préfère la lecture sur des tels rapports que des clips ou images. Par lecture je n'entant pas du récréatif. Ce qui m’intéresse c'est l'approche des personnes qui pratiquent de leurs fantasmes.

J’ai lu donc quelques instructives remarques de cette dame dans « Ledictionnaire des fantasmes et de la perversité » de l’Editions blanche ».Elle distingue (pour mieux cerner les rapports dans les jeux « maître et esclave ») trois sortes de couples:

Sadique et masochiste, axé sur la douleur

Dominant et dominé(e), axé sur la hiérarchie

Passif et actif (voire agressif), axé sur l’initiative

Chaque tendance à l’intérieur d'un couple est indépendante des tendances dans les autres couples. On peut par exemple trouver une personne du type : masochiste/dominant/actif. Distinctions qui me paraissent utiles et j’essaye un peu de voir ce que cela donnerait appliqué sur mon univers à moi.

En avant propos, je suis indifférente envers la famille des fantasmes maître et esclave. Et la question de la liberté qui semble s'y coller me laisse également indifférente. Le terme « indifférente » me convient parfaitement dans le sens que l’idée d’une telle constellation ne me provoque pas de trouble, ni attirance, ni appréhension, ni réprobation, ni révolte. Par contre je peux comprendre ce fantasme sur un niveau humain, intellectuel ou analytique.

J'ai des tendances masochistes et sadiques. Modérés les deux, avec une préférence pour les situations gênantes que pour celles qui impliquent une douleur. Et niveau douleur physique cela se limite exclusivement à la zone de mes fesses. La douleur ne me procure pas de plaisir direct, mais elle sert à préparer une métamorphose en moi qui me rend capable de m'adonner et d'éprouver du plaisir sans retenue par la suite. Comme dit mon chéri à juste titre :

T'es déchaînée après tes fessées, isabelle !

Ce qu'implique que j'aime tout autant que mon homme choisir les festivités qui vont couronner notre journée. Voilà pourquoi je me retrouve peu dans le couple dominant et dominée. Dans le domaine proprement sexuel, il n'y a pas hiérarchie chez nous. Bien que pour une personne d’extérieur mon faible pour la discipline conjugale puisse ressembler à une soumission envers mon homme.

Pour ma part dans la discipline domestique j’aime mieux l’expression « obéissance » qui implique pour moi un choix à chaque acte, tandis que soumise m'évoque une attitude que cela soit de manière durable ou pendant le temps d'un jeu. Ma notion d’obéissance se situe pour moi en dehors d'un lit. Je peux éprouver par exemple beaucoup de plaisir à finir sagement mon assiette parce que mon homme y tient et me déculpabilise en même temps de ma gourmandise. Par contre me sentir obéissante dans un contexte récréatif ne me vient pas à l'esprit. En ce domaine je fonctionne sans fantasme verbal ou association. Je me laisse aller au grès de mes sensations et inspirations. Toutefois je peux me montrer bien docile dans un contexte prégénital quand mon homme veux jouer au docteur avec moi, me demande de tendre mon fessier pour une prise de température, pour la prise d'un suppo ou comme à nos débuts pour une séance de rasage intime. Je le laisse faire et j'éprouve du plaisir. Mais je me pose souvent la question du rapport de telles situations avec la soumission. Car dans ce cas, l'égalité oblige, un homme qui tendrait son attribut masculin à la bouche d'une dame entreprenante serait également à qualifier comme un soumis à ce moment-là. Ou comment qualifier un monsieur conquérant qui se fait « piéger » par une puissante musculature de la dame au(x) bon(s) endroit(s) qui le fait jouir sans la moindre action de sa part ?

Voila donc l'utilité du couple actif et passif qui me concernant semble plus constructif.

J’ai beaucoup de tempérament. Je suis expressive, vive d’esprit et de corps et je bouge énormément. Je suis théâtrale et assez sauvage sur les bords. Mon homme adore mon côté folklorique. Quand je pique une colère, il m’arrive parfois de le gifler ou de lui balancer le contenue d’un verre ou d’une assiette sur la figure. Bref il faut me supporter et savoir s'adapter à mon énergie débordante ... en sortant le martinet quand il le faut par exemple.

Malgré mon faible discipline domestique je prends la plupart de mes décisions toute seule. Je ne suis pas vraiment soumise socialement donc. Mais je laisse à mon compagnon les grandes lignes. Il a plus de perspicacité, plus d’expérience de vie que moi et je lui fais confiance. Il s'occupe du cadre « global » dans lequel évolue à ma guise.

A côté de cela je peux être « nostalgique fleur bleue », naïve, enfantine un peu et je regarde mon homme avec des gros yeux comme celui qui sait tout et qui me fera découvrir ce que je ne connais pas. C'est le mélange papa gateau  et père fouettard qui me fait vibrer et non les délices d'un univers SM. Je passe sur des explications analytiques. Je me veux intentionnellement contradictoire pour retracer mes vraies émotions.

Pourquoi j’explique toutes ces contradictions?

Pour montrer que la discipline domestique ne se base pas sur une structure logique, un type de femme en particulier, identifiable par des critères simples.

Je pense que ce fantasme si loin du SM n’est pas aussi rare que l’on ne croit, mais souvent il reste en hibernation. Faute de connaître la profondeur et la portée de ses propres fantasmes avant tout, de s’avouer ses vrais penchants et aussi faute de partenaire compréhensif sur tous les niveaux. Faute de courage de passer à l’acte, de dévoiler ses fantasmes les plus intimes. De peur d’être transformée en « femme soumise » dans la vie quotidienne (ce qui est bien différent des rêveries de celles qui chérissent la soumission récréative), d’être annexée par un homme…

De peur aussi qu'apparaisse une escalade dans les pratiques qui pointe vers l'abus sexuel et/ou la violence conjugale…

Vivre la discipline domestique au quotidien c’est construire en univers parallèle, différent des conventions sociales…

…une construction personnelle de deux personnes qui mettent leurs profond désirs sur la table pour en construire un en commun.

Il me semble très difficile de réussir ce genre de création qui demande à mon avis plus que de la complicité et de l’amour.

Je pense qu’il faut avant tout une compatibilité venant des inconscients des partenaires.

Il est aisé de réaliser la « discipline conjugale » sous forme de jeu érotique limité dans le temps. C’est en passant d’un jeu à un mode de vie quotidien que les problèmes apparaissent. Outre maintes discussions et un « feeling », il faut laisser le temps au couple de roder cette structure sans avoir peur de fixer des limites et d’établir des règles claires…

Sans jamais oublier que la rationalité est au bout du compte un bien pitre guide sur un terrain purement irrationnel !

vendredi 23 novembre 2012

222 Liens de DD (37 ème édition)


Matinée fessée amoureuse !


Quelle grisaille et quel froid. Cela donne envie de rester à la maison bien au chaud. Notamment quand notre petite se trouve à la maternelle. Alors tiens pour une fois je peux regarder un petit clip avec le son. Puis le « bruitage» de la petite dame est tellement mignon que cela attire mon homme. Et bien évidement il se sent fortement inspiré. Passons sur la question si la jeune femme fait du cinéma ou si c'est du véridique. De toute façon à ce niveau là, mon homme s'en tape pourvu cela sonne crédible. Il veut du spectacle et que l'on m'entende de loin. Pas la peine d'insister d'ailleurs car je suis naturellement très bruyante et je me souviens du superbe effet sur mon homme lors de nos premiers ébats. Donc matinée fessée amoureuse. Si, si il n'y a pas que la discipline qui nous émeut.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !























jeudi 22 novembre 2012

221 Dans l'embarras


Je suis toujours fascinée par impacte de ma petite personne sur le joujou de mon homme !

Et j'aime le mettre dans l'embarras. Mon homme et non pas le joujou qui se sent apparemment bien à l'aise. Voici un texte très sage !

Je parle là de situations qui sortent de la chambre à coucher. Qui se passent au cours de la journée quand j'ai envie de m'amuser un peu.

Pour le dire tout de suite, cela ne marche pas à tous les coups. Monsieur n'est pas superman et moi je ne suis pas la déesse de l'amour ou plus précisément la « pilule bleue sur pattes ». Mais disons que cela marche assez souvent. De préférence dans une ambiance à la James Bond, rien que pour ses yeux. J'adore mon chouchou veillant jalousement sur son exclusivité. Et j'adore qu'il ne me tient pas des grands discours sur mon épanouissement en tant que femme libre. Pour instaurer un couple moderne où chacun se promène de temps en temps de son côté. Je ne connais pas pire discours machiste. Je sais très bien où se trouve mon épanouissement sans que j'aie besoin que l'on me le suggère où indique comment le chercher. C'est être prise pour une idiote. Puis rafraîchir me fait penser à une salade fanée. Moi qui suis très susceptible. Prudence.

Pour chauffer mon homme il suffit par exemple que je lui demande si la couture de mes bas tombe bien droite. Il s'applique avec soin pour me donner son avis. Et c'est en regardant que vient l'appétit. Parfois quand je le sens hésitant je fais glisser ma main le long de mon bas pour soulever ma jupe ou robe juste ce qu'il faut. Et rien qu'en voyant le contraste entre ma peau et le voile de mon bas Monsieur se met dans des états secondaires. Waoh, il ne lui en faut pas beaucoup. Cela me rappelle un peu les chevaliers d'un autre âge qui se mettaient soi-disant en extase devant une cheville.

Je vais être honnête, il y a également des petits trucs de mon homme qui me font craquer. En haut de la liste quand il fend du bois à la montagne pendant les vacances. Avec le coin et la masse. Le torse nu et en transpirant un bon coup. J'aime également le voir habillé dans un petit string en cuir sans rien d'autre. Ma foi, le dire sur le net, il s'en tape. Mais je n'ai pas intérêt de le mentionner devant la plupart de nos amis. Il le prendrait très mal. Surtout que je lui en offre ce genre de petits riens comme l'envie me chante.

Voyons, voyons pourquoi je ne me ferais pas ce plaisir. Quand mon homme me surprend avec un truc pas possible, je ne dis pas non. On peut très bien aimer la DD sans être une femme manquant de toute initiative qui attend sagement d'être honorée par son époux et maître. Et qui tend ses fesses aux moindre claquement de ses doigts. Au contraire mon plaisir je le communique et je tiens que mon homme...s'applique ! Égalité hein ! J'avais dit que la DD est complètement irrationnelle.

Voilà donc le hic de mon chéri. Il est pudique de chez pudique ...parfois ! C'est en lui faisant du charme chez des amis que j'avais déclenché une discussion passionnée autour du sujet comme porter des bas au quotidien. Cela n'aurait pas été grave en soi, mais une des dames avait constaté l'effet (très visible) de mon petit ménage préalable sur mon homme, ce qui a provoqué un grand amusement.

Sacrée isabelle ! Elle ne fait pas semblant.

Alors mon homme, assez remonté contre moi -je le connais bien- mais sans que cela ne saute aux yeux de personne, n'a pas pu se retenir en lâchant un :

...elle mériterait surtout une bonne...

Tout le monde avait compris l'allusion et tout le monde a rigolé de bon cœur en croyant à une blague. Sauf moi, car plus tard en rentrant à la maison j'ai vu mon comportement inadmissible durement corrigé. Je n'ai pu donner tort à mon homme et avec cet acte mis à part une sacré brûlure l'incident était clos pour moi.

Mais à mon grand étonnement une des dames à la prochaine rencontre m'a demandée sans détour :

...et tu l'as eue l'autre soir ?

mercredi 21 novembre 2012

220 Douleurs cuisantes


« Il lui administra la plus belle fessée que fesses aient jamais reçue depuis la création du pauvre monde ! »


Quelle superbe phrase. De quoi à me rendre jalouse, non seulement pour la beauté du langage, mais aussi de cette fessée tant vantée. Voici donc encore un texte historique dans le sens qu'il date de plus de 100 ans. Il s'agit d'une satire, je tiens à le préciser. On ne sait jamais. Car étant très crédule moi-même, j'étais au premier abord surprise de découvrir qu'il existe une patronne des bonnes à tout faire. Cela alors ! On apprend tous les jours. C'est en lisant le texte que j'ai commencé à avoir des doutes sur son sérieux historique. Puis quand j'ai vu la source : Saint Jean de Gueule de Bois (Xlostome) j'ai compris. Enfin !

Ce texte provient d'un périodique anticlérical, LA CALOTTE; 30 Novembre 1906



La VIE des SAINTS

Sainte MARIE, servante.

Patronne des bonnes A TOUT faire.

Cette brave fille était bonne à tout faire chez un vieux sénateur païen, nommé Tertulle. Elle faisait tout dans la maison (honni soit qui mal y pense), du gynécée à la cuisine, en passant par le salon. Elle eut le bonheur de connaître J.-C, disent les textes (de pipes). Son service s'en ressentit, car pendant qu'elle égrenait son chapelet, les bifsteks brûlaient et les sauces prenaient au cul des casseroles. Son maître lui commanda un jour pour son déjeuner, un œuf à la coque, la pauvre Marie, absorbée en une profonde méditation, entendit mal, et eut le malheur de lui servir un bœuf à la coque !!!


Le sénateur furieux saisit alors Marie, l'entraîna dans sa chambre à coucher, lui releva son cotillon, et d'une main que la fureur rendait juvénile, il lui administra la plus belle fessée que fesses aient jamais reçue depuis la création du pauvre monde ! Ce maître barbare l'enferma ensuite dans un réduit obscur pendant trente jours, que la malheureuse employa à se frotter le derrière, offrant au ciel les douleurs cuisantes que l'envers de son gracieux individu endurait pour la Foi.

La chose parvint aux oreilles du gouverneur qui condamna Tertulle a payer l'apéritif. Il fit paraître devant lui la pauvre Marie et lui commanda de changer de religion; elle ne voulut rien savoir. Alors il appela deux huissiers du palais et leur ordonna de fouetter Marie. Le lendemain, nouvelles objurgations de la part du gouverneur, nouveaux refus de la part de la petite bonne. On la conduit alors sur la place publique et on... la fouette. A chaque : abjure! du bourreau suivi d'une claqué sur les fesses, Marie répondait : non! A la 1236e claque, le peuple qui admirait la fermeté de cette fille, protesta avec véhémence et la nuit étant venue, on laissa Marie, tout endolorie, sous la garde d'un soldât. Ce tourlourou eut le culot de vouloir continuer la série de claques, trouvant que 1236 n'était pas un chiffre rond; il alla déposer ses armes dans sa guérite, puis il revint vers l'endroit où il avait laissé la malheureuse fille, après avoir retiré ses gants et retroussé sa manche droite. Marie, se doutant du tabac, s'était enfuie sous des rochers où Dieu ne permît pas qu'on la retrouvât. Le militaire se gratta le caillou,son nez s'allongea et il murmura :

« Cré nom de Dieu, de nom de Dieu! »


SAINT JEAN XYLOSTOME.





mardi 20 novembre 2012

219 Tu as vu celui-là ?


La fessée gratuite, juste pour le fun, c'est pour les nerveux de la main !


Dixit mon homme.

Mouais ! Mais combien de fois j'ai reçu une sonore claque sur mes fesses, juste pour le plaisir de Monsieur ?

Un petit exemple pour illustrer mes propos. Je me promène depuis le petit matin en guêpière et bas à la maison parce que je me sens stressée à cause de quelques travaux qu'effectue mon homme. Après lourde insistance de ma part, ce qui est un détail important, il s'est mis à la tache et il est en train de suer sacrement. Il ne fait pas semblant quand il bosse. Il est hyper-organisé et sais même me dire à quelle heure il aura fini. Par fini j'entends la pièce impeccable niveau peinture et surtout nettoyée. Parce que bon, il y a des bricoleurs du dimanche qui laissent une maison dans un lamentable. Tandis que moi pendant ce temps, bouleversée dans mes petites habitudes je n'arrive pas à me décider pour une robe ou une jupe. Et quand je suis indécise je peux être terriblement pénible.

J’admets que ma tenue provisoire peut être perturbante pour un homme, voir le déconcentrer quand il fait des monochromes. Traduction du langage de Monsieur, quand il peint pour le nième fois une pièce parce que j'ai envie de changer de décors. Évidement je passe en bon inspecteur toutes les dix minutes pour voir l'avancement des travaux. C'est normal ! Après tout il s'agit du bien-être de ma petite famille que je souhaite gâter par une nouvelle couleur. Et je trouve qu'il n'y a rien d'indécent dans ma démarche, ni dans ma tenue. Je ne promène pas le derrière en l'air. Même si un string peut donner une telle illusion.

Et que fait mon homme  devant mon désarroi ?

Il ne s’intéresse même pas à mon dilemme pour me vêtir. J'ai beau à lui en parler gentiment. Rien n'y fait. Il ne décroche pas les yeux de son rouleau. Donc pour attirer son attention et sors les grands moyens. Je me retourne, je me penche en avant et je lui dis en parlant de mon postérieur :

Tu m'écoutes ? Tu as vu celui-là ?

Puis paf, je m'en prend une sur les fesses qui résonne entre nos murs. Je n'ai pas vu arriver mon chéri et voilà comment il aime me montrer son attention et son affection par la même occasion. Voila aussi comment il compte m'annoncer sa petite pause café.

Nerveux de la main, lui, jamais de la vie.

Je pars dans la cuisine pour lui chercher un café en me frottant le
derrière et surtout satisfaite. Car Monsieur n'aime pas trop faire des pauses quand il travaille et moi j'ai réussi qu'il arrête pendant un petit moment pour se consacrer à mes malheurs. Puis cinq minutes plus tard je suis assise sur ses genoux et pendant qu'il boit son café, il me caresse mon derrière maltraité. La vie est belle et en plus je bénéficie d'un conseil de grande qualité pour ma tenue. Véridique ! Il est particulièrement compétant en ce domaine avec un coup d’œil imparable. Même mes copines viennent le voir à ce sujet. En ma présence cela va de soi.

Ma tactique, appelée Tu as vu celui-là par mon homme, date bien avant notre rencontre. Je m'en servais devant certains Messieurs trop instants avec parfois un petit ajout optionnel :

Hein bien, tu ne l'auras pas !

Ce qui marche très bien pour avoir sa paix dans le domaine public, donne tout un autre effet dans le privé. Quand j'ai voulu ainsi pour la première fois souligner un petit désaccord de manière rigolote, je me suis vite aperçue que mon ami d'époque n'a pas pu résister à l'appel de mon séant bien tendu. Voila donc un moyen simpliste et assez efficace pour exprimer ses désirs profonds. Pour guider aussi un peu le monsieur pour mieux comprendre mes penchants. Si cela marche, il suffit d'une réaction biblique pour être plus explicite :

Tendre l'autre fesse après un petit soupir voluptueux !

lundi 19 novembre 2012

218 Mon goût pour la discipline traditionnelle 3


(Vers la Première partie)

De l'expérience personnelle datant de l'age d'adulte j'admets qu'une correction au Rohrstock fasse très mal. C'est le but d'ailleurs. Mais en faisant un choix judicieux pour une tige fine et souple mis à part une sacré brûlure dans l'épiderme des fesses cela n'a rien d'une torture. C'est une punition avec un goût du véridque, ni plus ni moins et qui me fait hésiter de persister dans mes comportements blâmés. Puis il y a la possibilité de grand spectacle quand quand mon homme plie la tige pour tester sa souplesse ou la fait siffler dans l'air pendant qu'il m'exprime un mécontentement pour mes mauvais comportements. Cela donne une authenticité à la bonne discipline maison et tellement de petits frissons induits par un discours bien choisi.

Nous ne tournons pas de films pour personnes qui aimeraient vivre des émotions par procuration, alors les choses se passent à notre rythme et je dirais que l'acte punitif même serait franchement décevant aux yeux d'un public avide de sensations et habitué au net. D'ailleurs nous ne souhaitons pas « montrer » comment cela se passe chez nous. Notre recherche est autre, très traditionnelle car elle vise des résultats ...éducatifs. Hein oui, aussi bête que cela et j'avoue avec une certaine fierté que j'affiche après une telle médecine une conduite exemplaire pendant pas mal de temps.

Mais n'oublions pas que c'est mon choix et les règles que je dois scrupuleusement respecter sous peine d'une correction correspondent aux exigences de mon besoin de punition.

Ce n'est pas ma faute qui justifie en réalité mon châtiment, mais le fait que ce que je nomme ainsi éveille et nourrit mon besoin de punition. Et seulement une fois mon derrière en feu je me sens apaisée à nouveau. Soyons cynique jusqu'au bout, je fais partie des personnes qui pour des manquements parfois vraiment ridicules se languissent du père fouettard. Et si je commençais à détailler mes faux pas qui m'ont valus des fessées, bien méritées selon mes incohérences internes nous y trouveront aussi...le rôti brûle, la langue tirée, le doigt d'honneur … la coupe de cheveux qui fâche … ma vilaine main ... la tartine pas finie … les céleris discrètement jetés à la poubelle. En gros rien de bien méchant.

Il faut par conséquence beaucoup de recul envers son propre besoin de punition. De l'accepter avec l'humour, de s'émerveiller de ses lubies et surtout un lâcher prise pour ne pas le regarder avec une désapprobation rationnelle qui ne fait que l'empirer en en faisant un terrain défendu propice aux frustrations. Si je trouve mon compte de me plier sur les genoux de mon homme pour un rôti brûle c'est mon affaire. Et si pour cette raison on me prête une attitude de soumission envers un terrible patriarche soit. Si pour cette raison on me prête de l'immaturité soit aussi. Si on veut me considérer sans volonté propre, sans jugement propre, sans libre arbitre, sans la capacité d'affronter les conséquences de mes actes soit aussi. Chacun est libre de penser de moi ce qu'il veut. Mais ce n'est pas pour autant que je dormirais plus mal ou que j’arrêterai d'écrire...

...pour les curieux et aussi pour les personnes mal dans leur peau avec leur besoin de punition qui les dépasse. En montrant simplement par mon exemple personnel que cela existe et les formes que cela puisse prendre.

dimanche 18 novembre 2012

217 Mon goût pour la discipline traditionnelle 2


(Vers la Première partie)

Tu aurais besoin qu'on te botte une fois pour toutes le cul avec la canne, isabelle

(Oh oui, oh oui, oh oui !)

Promesses sans suite, hélas. Et le soir je me trouvais dans mon lit avec ma vilaine main baladeuse, en train de rêver de superbes corrections, mes fesses à l'air, de préférence devant mes copains et copines qui riraient aux larmes. Et au lieu de m'évanouir de honte et je leur tirais la langue en imaginant la volupté de me plier à une éducation de plus stricte aux yeux de tout le monde. Genre tuteur ou tutrice vicieux, doté d'une imagination punitive débordante.

Ce sont des rêveries de jeune fille, pas bien méchantes, mais étant très tenace je me suis trouvée mon chéri tant aimé qui sait m'imposer avec une sévérité crédible une discipline qui calme mon besoin de punition. Cela se passe le plus souvent dans son étude, de manière ritualisée. L'acte est sobre et ressemble à une bienveillante correction paternelle sans excès qui met d'avantage ma pudeur à rude épreuve que de me provoquer des douleurs insupportables. Rien à voir avec une torride séance d'ébats amoureux pimentés. C'est un moment consacré aux émotions hystériques (et leur expression : je serai sage, je ne le ferrai plus) et je ne me prive pas de leur laisser libre cours. J'aime finir dans les bras de mon homme sanglotante de rage, de repentir, de gratitude, de honte … car pour ma réadmission dans le cercle des filles modèle je dois encore exprimer mes sincères regrets de mon acte et mes remerciements pour recevoir des corrections à la hauteur de mes méfaits avant de rejoindre le coin.

Il arrive parfois par concours de circonstances que je dois préalablement décommander mes copines, le derrière déjà dénudé et la culotte aux chevilles. Mon homme aime beaucoup cette situation, suggérée par moi-même et la finesse consiste justement à me décommander sans enfreindre le 4ème pilier de la discipline domestique, l’honnêteté. Hors de question d'inventer un mensonge pas possible. Et comme le dit souvent mon homme, l’honnêteté paye le mieux.

Je ne peux pas venir. Je suis consignée à la maison.

Grand rire !

Encore ! Amusez-vous bien, vous deux.

Voila chacun comprend, ce qu'il veut comprendre. Sachant que je n'ai jamais fait un secret de ma libido exubérante. Mon excuse passe donc comme une lettre à la poste. Mais pendant que mes copines m'imaginent de prendre du bon temps je suis en attente de ma punition devant la porte de l'étude de mon homme et avec chaque minute qui passe je me sens un peu plus petite. Car mon homme connaît par expérience personnelle toutes les ficelles d'un solide châtiment qui marque autant l'esprit que le corps.

Dans sa jeunesse l'emploi du Rohrstock bien que sur le déclin était encore socialement accepté et comme il m'a souvent expliqué, on ne fait pas le fier, une fois le pantalon et le slip baissé en attendant cette forme de punition. Comme beaucoup de personnes de sa génération, ma belle mère a cru bien faire en suivant le conformisme régnant. De plus dotée d'un tempérament strict, mon homme a reçu une éducation très sévère. Comme la plupart de ses amis et amies de son âge d'ailleurs. Bien entendu, il ne faut pas confondre punition et maltraitance. C'était une époque avec un autre esprit qui ne convient plus de nos jours.

Et rien d'autre ne justifierait pour moi de nos jours un retour à ces méthodes qu'une lubie de la libido de personnes de majorité sexuelle au moins.

Voilà donc deux vécus bien différents qui se rencontrent. De mon côté un romantisme fantasmé faisant éloge de la discipline domestique. Du côté de mon homme un moyen d'éducation qui s'érotise. Et comme moi, lui aussi à partir d'un certain âge s'est adonné à des plaisir solitaires en inventant des scène stimulantes. Sauf que l'éducateur c'était lui et il faisait marcher à la baguette des dames en manque de bonnes manières. J'aime beaucoup quand il me parle de ses « principes éducatifs », de l’absence de laxisme, de la tolérance zéro, de la fête du derrière, de la danse de la canne et ainsi de suite. Cela me donne envie de voir ces méthodes appliquées sur ma petite personne. Puis c'est plaisant de se fixer des objectifs et de travailler en équipe pour les atteindre.


vendredi 16 novembre 2012

216 Liens de DD (36 ème édition)


Il a dû sévir deux fois cette semaine, mon homme. Et il était ravi.

Rentrée de vacances scolaires très chargée pour la petite famille. Me voilà en plein stress et mon comportement envers mon homme a dépassé mon insolence habituelle, ma gentillesse naturelle comme il aime se moquer de moi, pour une méchanceté gratuite. Cela m'arrive très rarement et je hais ce trait de mon caractère. Heureusement notre remède maison fonctionne bien. Comme il est rassurant d'avoir un martinet à la maison. La deuxième fois, en gros un rappel à l'ordre nécessaire, fut la bonne et je me suis sentie à nouveau détendue. Alors j'arrive à souffler un peu à nouveau. Donc avec grande possibilité un post de plus la semaine prochaine.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !

Vous avez été sages cette semaine ? (Petit film en milieu de l'écran)







Étrange fantasme (petit film)










Provoquer un homme (petit film)






jeudi 15 novembre 2012

215 Mon goût pour la discipline traditionnelle 1

Il n'y avait pas d’événement proprement dit dans mon enfance pour déterminer mes goûts pour la fessée. Par contre un grand nombre d'indices pointe dans cette direction.

J'ai en ce moment la nostalgie de mon pays et plus précisément de la région de mon enfance, le Bas-Rhin. Pour rester au sujet, c'est un coin par excellence, imbibé du folklore du Rohrstock, cette canne en rattan, sensée d'améliorer dans le temps les mauvais comportements. C'est en allant plus vers le sud que l'on rencontre un changement d'instrument. Le Siebenstriemer, redoutable martinet à sept lanières en cuir épais y sévissait et j'ai eu le privilège, adulte, de goutter à ses convaincantes vertus éducatives et … aphrodisiaques. Comme on se doute facilement, je n'aime pas ce qui s'achète dans les magasins spécialisés pour entretenir les émotions en couple. J'aime la discipline traditionnelle avec des instruments classiques qui ont fait leur preuves et bien entendu cela ne m'évoque pas des sentiments très chastes. Effet secondaire de punitions corporelles sur certaines grandes filles, déjà décrit dans les manuels éducations d'époques bien révolues.

Avec le conseil bienveillant de considérer cela comme normal !

De faire comme rien n'y était et envoyer la jeune dame au coin pour calmer ses ardeurs. D’où en fait l'utilité du coin, je confirme. Ceci dit c'est tout de même assez étrange de se rendre compte des agitations dans sa petite culotte à la simple évocation d'un sévère châtiment ou à la vu d'un instrument. Et comme c'est rassurant de vivre avec un compagnon qui se trouve vite dans des telles situations devant un problème de taille qui se manifeste par une belle bosse difficile à dissimuler. Alors vivement d'être une femme, car la petite culotte mouillée me semble comparée aux élans de la virilité d'une discrétion à toute épreuve. M'enfin quel plaisir de vibrer au même rythme.

Mais revenons à mon premier amour, la canne. Comme il se doit pour une digne fille du Bas-Rhin. Dans ma génération son emploi s'entourait déjà de légendes, mais il existait encore toute sorte d’allusion mettant les punitions au Rohrstock en relief. Et il apparaissait également dans la littérature enfantine et les ancêtres de la BD allemande.

Puis vers la fin des années 80, la nostalgie devenue une mode, cherchait à récréer des authentiques décors d'antan et remit au goût du jour le Rohrstock comme élément décoratif. Alors j'en ai vus un peu de partout. Chez les parents de certains copains ou copines, dans le salon ou dans le couloir d'entrée. Partout où on aimait le kitsch. Inutile de dire que j'avais le souffle coupé devant certains mères ou pères en m'imaginant sous leur sévère tutelle libidineuse. Et je pense qu'à partir d'un certain âge que j'aurais accepté volontairement une proposition de vacances studieuses pour du vrai.

Évidement le cas ne s'est jamais présenté...quand j'étais ado, mais je me suis vue à maintes reprises menacée de copieuses fessées, notamment de la part de garçons, surtout quand je remplissais d'une manières très provocante mes jeans avec mes rondeurs. De plus j'étais très difficile dans mon choix et je refusais facilement des propositions. Alors la déception se manifestait à certaines occasions sous forme déguisée :

Dir gehört mal richtig der Arsch mit dem Rohrstock versohlt, isabelle !

(Tu aurais besoin qu'on te botte une fois pour toutes le cul avec la canne, isabelle)

(Oh oui, oh oui, oh oui !)


mercredi 14 novembre 2012

214 Leçon sur la fessée éducative


Parfois il arrive de trouver la fessée sans la chercher !

Mon homme et moi nous adorons les musées. Que ce soit l'art, la culture, l'histoire naturelle ou préhistoire, peu importe. La curiosité et le plaisir de la découverte nous unit.

Voila donc lors d'un séjour en Allemagne, en faisant le tour d'une petite ville nous avions eu l'agréable surprise de nous trouver devant le portail d'un musée d'école. Et comme nous avions pu nous apercevoir, cela attire du monde. Autant plus que c'était l'heure de la journalière visite guidée.

C'était agréable, folklorique et instructif de s'imbiber de l'odeur du cirage frais que dégageait le parquet de jadis, de contempler le pupitres à l'ancienne, les cartes géographiques et les divers animaux et plantes nageant dans le formol.

Mais le clou du spectacle, non seulement pour nous, était un petit exposé autour du Rohrstock (la canne).

Et bien entendu ce dernier ne faisait pas défaut et se trouvait devant nous, posé sur le bureau destiné à l'enseignant. Insigne pour lui proférer l'autorité nécessaire comme on le croyait dans le temps. De plus, il s'agissait d'une donation comme on pouvait lire sur une petite plaque. Ce qui rendait la situation particulièrement grotesque.

Les explication de notre guide sur les méthodes éducatives et surtout punitives furent très vite accompagnées par des petits rires, notamment de la part du public féminin, en majorité ado ou très jeunes femmes pour ne pas avoir connu cette époque. Moi aussi, je n'ai pu m’empêcher de me joindre à cette gaieté générale. Dans ces rires s'exprimait une sorte de frisson voluptueux qui allait de paire avec une vivante narration de bonnes fessées appliquées aux vilains garçons. Il ne manquait même pas des anecdotes sur les culottes courtes en cuir, très en vogue dans les années 50 et 60 qui posaient des sérieux problèmes aux éducateurs en adoucissant les coups.

Il n'y a pas d'autre expression : L'ambiance était chaude !

Avec un public typique du Bas-Rhin, c'est-à-dire très peu pudique et ayant le rire facile. Car on n'appelle pas hasard les habitants de cette région « les natures heureuses » (j'en fais partie moi aussi). Par conséquence les questions pour approfondir le sujet ne manquaient pas. Déception générale en apprenant que la fessée s’appliquait sur le Hosenboden « fond du pantalon » comme on dit chez nous et non pas « auf den Blanken », cul nu. Apparemment le triste sort des écoliers d'antan était vite oublié pour faire place à un identification collective avec ces méthodes transposées à un âge adulte.

Pourtant...le Rohrstock n'était déjà plus pour moi une curiosité historique, mais un élément de ma vie de couple et ceci dit … assez redouté de ma part. Autant que j’apprécie l'effet éducatif procuré, analogue à un médicament à action prolongée, autant sur le coup je sais que vais passer un moment vraiment très désagréable. J'insiste sur le mot désagréable, car en aucun cas mon homme abuse de cette maudite tige d'une souplesse étonnante.

Ayant donc une bonne expérience avec cet instrument j'ai pu constater l'action libératrice du rire de celle qui reçoit un éducation très sévère, même comparée à l'âge d'or de la fessée. Et pour peu - comme je croyais au début - mes élans un peu hystériques auraient suffit pour trahir mon petit secret. Mais apparemment je n'étais pas la seule hystérique dans cette salle de classe. Car plus que l'exposé avançait, plus les rires devenaient indécentes.

Le guide du musée visiblement habitué à la réaction du public ne ménageait pas ses efforts pour entretenir notre bonne humeur et je garde de cette visite vraiment un excellent souvenir.

Qui s'étonne que plus tard dans la journée, mon homme me trouvait particulièrement nerveuse. Par ce joli terme, héritage linguistique de ma belle-mère, il désigne un comportement d'une personne qui réclame visiblement une bonne fessée. S'ajoute à cela que le Rohrstock se trouve facilement en Allemagne pour un prix de plus modique dans chaque bon magasin de bricolage.