jeudi 12 avril 2012

37 Quand un fantasme quitte le foyer

J’ai l’impression que mon faible pour la fessée s’est « construit » en trois phases.

Ce que je considère comme la deuxième phase  couvre mes souvenirs allant de mes 6 ans  à la puberté. Plus que j’ai grandi, plus mes rêveries se sont faites nombreuses et détaillés.

Il me semble caractéristique pour cette phase que mon fantasme quitte le foyer familial et cherche à se positionner dans le voisinage, l’école, mes clubs de sport et de danse.

On peut trouver nombreux récits issus de cette phase sur le net. Pas mal d’auteurs y supposent la source de leur passion pour la fessée. Notamment quand il y avait un événement réel.

Personnellement j’ai vécu les choses différemment :

L’étincelle du fantasme était déjà existant et semblait attendre un terrain propice pour s’épanouir.

Je me souviens bien des vives émotions qui s’emparaient de moi les très rares fois qu’un adulte évoquait ses souvenirs de fessée d’antan.

Le terme émotion me parait très bien adapté pour décrire ce qui se passait en moi. Il n’y a pas de souvenir de sensation sexuelle proprement dit. Comme leur nom indique, il s’agit de fantasmes qui prennent leur source avant l’arrivé de la génitalité qui est un événement biologique. Avec des mots plus simples avant la puberté. Il y a donc forcement autre chose que « l’excitation »telle qu’elle est perçue par un adulte qui crée l’attrait pour les rêveries autour de la fessée.

Un exemple concret :

J’ai eu un coup de foudre pour la danse classique vers sept ans. Bien que assez tardivement, je me suis mise. Sans grand succès ceci dit. Autre que la vaillance, la danse demande une certaine disposition physique dont je ne disposais pas.

L’esprit de cette discipline me convenait à la merveille. Les répétitions demandaient rigueur et persévérance. Correspondant ainsi parfaitement à mon caractère.

Mais ce qui me provoquait les émotions les plus intenses était la sévérité des profs. Evidement, il n’y a jamais eu de châtiments corporels, mais j’en ai imaginés beaucoup. Et il y avait de quoi.

Pendant ou après les cours, dans les vestiaires, devant tout le monde ou seule avec la prof. Pendant très longtemps j’étais dans mes rêveries la fille sage qui observait la punition d’une autre fille, parfois en cachette ou par le trou de la serrure.

Puis il y a eu un basculement. Petit à petit j’ai commencé à changer timidement de place avec la fille pas sage. L’idée de cette métamorphose me procurait beaucoup de plaisir. Je n’ai pas de souvenir qu’une des mes rêveries aboutissait à l’acte de la fessée. Par contre imaginer que la fessée soit précédée d’un déculottage me donnait une forte conscience de la notion de la pudeur et du plaisir aussi de la contourner.

L’élément proprement « exotique » est arrivé avec ma puberté. D’où l’idée de parler de trois phases.

A suivre...

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