vendredi 6 avril 2012

31 L’efficacité de la discipline domestique 3

Devoir de mon propre gré me présenter toute nue pour une sanction corporelle est toujours une émouvante expérience. La situation se nourrit du  verbe « devoir », de l’obligation qu’il implique et  de mon acceptation de cette obligation.

On se penche bien en avant, isabelle ! Les mains autour des chevilles. Les jambes  droites et les fesses bien tendues. Exécution.

Le langage directif quelque peu militaire convient parfaitement au contexte. L’idée de me plier à un règlement strict met ma sensibilité à vif. Je m’incline parce que ce qui m’arrive me parait justifié et parce que je fais confiance à la pédagogie de mon homme.

Je n’aime pas trop cette position qui gonfle même un fessier plutôt discret en doublant sa taille. Pour le transformer en une cible idéale peut-être. Cela permet de viser facilement pour éviter les endroits qui ne se prêtent guerre à l’usage de la canne. Puis comme dit mon homme :

Le rembourrage naturel d’un fessier féminin n’est pas un atout négligeable quand on reçoit sa discipline !

Passons sur le dévoilement inévitable de ce qui est typique pour une fille. Au point où j’en suis, c’est le cadet de mes soucis. Devant mon nez l’instrument qui va bientôt entrer en action. Pour l’instant encore négligeant posé sur la table basse.

Pourquoi je me suis mise encore dans cette putai… de situation !

Etant adulte et par conséquence supposée de m’imposer ma propre discipline, je me trouve devant mon langage qui m’échappe en situation d’échec. Apparemment j’ai besoin de soutien.

Inutile d’insister sur le caractère dissuasif de la canne dont le sifflement tout seul est plus éloquent qu’un long discours. J’en ai fait l’expérience, il y a quelques jours de ce qui fit partie de la culture (allemande) dans les années 50 et 60. Sans retenir suffisamment ma leçon. Sans doute pour cette raison que l’on conservait la canne en permanence dans un endroit facilement accessible.

Si je me présente penchée, mon derrière en l’air, en attendant ma correction, c’est parce que je la mérite.

La canne qui tâtonne la peau de mes fesses :

Salut, on se connaît déjà…tu as été encore vilaine…

: Tòca-i se gausas !

(Touche-y si tu l'oses ; devise de Gaston PHOEBUS de Foix)

Je vais me gêner tiens !

Sifflement, impacte et une grande fille qui se trouve une sacre bougeotte pour éliminer ses émotions…

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