jeudi 28 avril 2016

867 Les confidences intimes d'Anne-Sophie 1

Un très joli texte dans ma boite aux lettre !

(Il m'arrive de recevoir du courrier fort intéressant. Toutefois je suis discrète et je n'en parle jamais sauf si la personne me donne expressément son autorisation. Pour ne pas rendre la lecture trop complexe par mes "annotations" je placerai mon commentaire... dans les commentaires. Voici après un rappel des faits de jolies réflexions à méditer.)

Je m'appelle Anne Sophie et j'ai découvert la fessée il y a 8 mois. J'ai rencontré Jean Philibert fin août et lui ai fait part de mes problèmes de comportement. D'un commun accord, nous avons décidé d'essayer de corriger mes caprices, colères et autres défauts qui me nuisaient. Attirés l'un et l'autre par le monde de la fessée nous avons tenté de pratiquer la fessée conjugale.
 
1. Addiction au sucre.
 
J'ai fait part à Jean Philibert de mon addiction au sucre. Je lui ai demandé de bien vouloir m'aider à résoudre ce problème. Jean Philibert a alors établi les règles: chaque écart sera puni par la fessée. Je devrai noter dans un cahier (le cahier des bêtises)toutes mes bêtises. A chaque fois que je mange un bonbon, un biscuit etc je dois l'écrire dans le cahier. Tous les mercredis et tous les vendredis Jean Philibert consulte le cahier des bêtises et m'annonce les fessées qui s'ensuivront.

2. L'annonce de la fessée.
 
Jean Philibert ouvre le cahier et constate que j'ai mangé des sucreries. Il me dit alors que chaque écart sera sanctionné par une fessée magistrale. Jean Philibert me regarde droit dans les yeux, prend son air sévère et me dit: " Tu as mangé un gâteau ? Tu sais que tu n'as plus droit au sucre? Tu vas alors recevoir une bonne fessée magistrale. "
 
3. La fessée tombe.
 
Jean Philibert me couche alors en travers de ses genoux, remonte ma robe et baisse ma culotte. Il me flanque une sévère fessée à main durant 2 minutes. Puis il me demande de mettre mes genoux au sol et mon torse sur ses cuisses. Il me ceinture alors la taille avec son bras et me donne une fessée avec le paddle durant 2 minutes. Jean Philibert alterne la fessée au paddle et à la main.
Il donne 3 fessées à la main et 3 fessées au paddle. La correction ne s'arrête pas là! Elle se poursuit par une fessée au martinet (environs 30 coups) donnée avec une force modérée.

4. Le coin.

Après la fessée Jean Philibert m'envoie au coin. Je dois me tenir droite, baisser ma culotte et la placer sous mes fesses, mettre mes mains dans le dos, serrer mes pieds, ne pas bouger et ne pas parler.

5. Comment je vis le coin?

Lorsque je suis au coin je suis envahie par un sentiment de honte. Ce sentiment grandit au fur et à mesure que les minutes défilent. Je ne reste cependant jamais plus de 6 minutes au coin. Ce temps a été défini ensemble.

Je suis honteuse au coin car j'ai la culotte baissée et je sais que je suis punie. Ce n'est pas la nudité qui me provoque un sentiment de honte. Si j'étais entièrement nue et vaquant à mes occupations je me sentirais très à l'aise.

Mais au coin je suis punie et Jean Philibert sait me le rappeler en me disant: "Tu es au coin parce que tu as fait des bêtises, tu es punie!". Cette phrase résonne dans ma tête(et je raisonne alors!)pendant que je regarde le coin et que je prends conscience de ma soumission.

Culotte baissée, les mains au dos et sentir le regard de mon Jean Philibert sur mes fesses rougies par la fessée provoquent en moi un sentiment de honte.

Il m'arrive alors de ne plus pouvoir assumer cette honte et je tente de cacher mes fesses en mettant mes mains dessus. Jean Philibert me demande de les enlever. Il me le demande 3 ou 4 fois avant que je finisse par obéir et me soumettre à son autorité.

Très souvent je continue de geindre ou laisser mes mains sur mes fesses. Jean Philibert me redonne alors 1 ou 2 coups de martinet. Mais à sa grande surprise les coups n'atteignent pas ma volonté de me soumettre.

Alors il me donne une fessée à la main penchée sous son bras. Cette fessée me fait me soumettre illico presto car c'est une fessée régressive. Cette fessée atteint ma fierté, mon orgueil.

6. Qu'est-ce que je ressens pendant la fessée?

La fessée à la main me fait mal aux fesses mais aussi à l'esprit. La fessée me fait mal à l'orgueil. La fessée me fait comprendre que ce n'est pas moi qui maîtrise la situation. La fessée fait me soumettre à l'autorité. La fessée me fait très mal physiquement et je n'éprouve aucun plaisir à la recevoir. Lorsque je reçois une "bonne fessée" il m'arrive fréquemment de pleurer car j'ai très mal. Je n'aime pas du tout recevoir la fessée.

A suivre...

19 commentaires:

  1. Mon intérêt pour ce texte est facile à comprendre. Anne-Sophie parle de la « vraie fessée », celle pour motif réel. Donc une conception de cette pratique qui constitue encore un non-dit de nos jours. Les témoignages explicites en ce sens sont rares, malgré le fait que bien de dames mentionnent timidement que l'enjeu réel est le meilleur ingrédient d'une bonne fessée.

    Les addictions alimentaires ou mauvaises habitudes alimentaires dans leur sens large me paraissent un excellent terrain pour la fessée punitive. L'enjeu est de plus réel et surtout constructif. Par ce fait la fessée devient crédible et va beaucoup plus loin qu'un "simple jeu" coquin entre adultes. Les fautes sont clairement définies et nous sommes loin d'un diffus scénario avec « permis de fesser ».

    Notons la subtile construction du consentement qui se présente sous forme d'aveux de la dame. Je ne dénigre par la fessée au service de la jouissance, mais elle me paraît nettement moins intéressante que la fessée au service de la dame.

    Concernant le coin, je trouve aussi que le sentiment de honte se construit à partir du regard du partenaire sur les fesses rougies par la fessée. D'ailleurs le coin me paraît particulièrement important dans la pratique de la fessée punitive qui poursuit – ne l'oublions pas – une réelle modification de mauvais comportements.

    J'ai également l'impression que la fessée me met dans une situation donc la maîtrise m'échappe. Contrairement à Anne-Sophie je ne me sens pas soumise à mon homme, mais je sais et savoure clairement que ce soit lui qui mène la danse. Qu'il m'impose son rythme qui détermine le déroulement du rituel punitif.

    Nous allons découvrir dans la prochaine partie du texte des réflexions rarement abordées en rapport avec la fessée comme par exemple l'amélioration du comportement...

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  2. Bonjour Isabelle,


    Voilà un témoignage très intéressant sur la fessée reçue. Au final, c'est le regard de l'autre qui blesse la personne qui a été fessée. C'est cela au fond qui, dirais-je, mortifie le plus cette dernière(le mot est peut-être excessif mais dans cet ordre d'idée). Son orgueil s'en trouve meurtri, au sens propre et figuré. Echapper au regard impassible et coléreux du correcteur permet de couper ce sentiment de honte et se retrouver en terrain neutre comme la chambre ou les toilettes y participe. Etre obligé de rester au vu et au su de n'importe qui laisse la victime mijoter dans son jus. On est infantilisé l'espace d'un certain temps. Peut être nécessaire pour méditer sur ses erreurs. Quoiqu'il en soit, il faut être au fond de soi une bonne personne pour accepter à l'âge adulte de se faire punir comme un/e gamin/e. Et une excellente entente entre les deux partenaires.
    Mac-Miche.

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  3. Ne dramatisons pas inutilement cher Monsieur Mac-Miche. Il en ressort clairement de ce texte que la dame souhaite recevoir ses fessées dans un but bien précis qu'elle juge utile. Nous ne sommes pas dans la situation d'un enfant qui subit une situation contre sa volonté. Ceci dit je doute que la fessée que ce soit entre adultes ou dans le temps envers les enfants présente le moindre rapport avec la notion du bien et du mal. C'est le genre de conte de fée que l'on racontait aux enfants, mais bon nous sommes adultes maintenant...

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    1. Bonjour chers isabelle et Mac-Miche

      Et voila cette charmante Anne-Sophie; bienvenue à vous! dans le blog d'Isabelle ;et qui met en place la discipline conjugale avec déjà une belle réflexion et une belle construction autour avec ; comme support de réels motifs car ils visent un but précis et pédagogique l'amélioration de son comportemen .
      Voilà un critére intéressant et qui apporte de réels bénéfices ,comme je la comprends .
      Moi Même je pratique la discipline conjugale
      avec le même état d'esprit
      Oui la vrais féssée conjugale permet de travailler et d'améliorer son comportement Et surtout ne jamais perdre de vue que c'est avant tout accepter et mis en place à deux et aprés y avoir mûrement réfléchi car cela demande un véritable accompagnement et investissement du compagnon ou du mari pour de longues années !

      Jacqueline










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  4. Bonsoir Jacqueline,

    On passe de la phase "fantasme", que l'on a tous et toutes pu imaginer célibataire, à la phase "réalité" quant la DD est alors instituée dans un couple. Ce qui n'est sûrement pas évident à mettre en place pour les deux partenaires.
    Naturellement, la consultation est de mise et l'entente doit être parfaite. Et comme dans toute relation humaine il s'agit aussi de ne pas aliéner sa liberté propre au bon vouloir de l'autre. Car à la lecture du texte, il semble que Madame cherche réellement à améliorer son comportement mais sa volonté lui fait défaut. Elle s'en remet donc à son compagnon qui met en place un rituel.
    Rituel douloureux mais accepté néanmoins. L'essence même de la discipline entre partenaires ?
    Discipline conjugale ou discipline domestique: existe t-il une infime différence ?
    Mac-Miche.

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  5. Cher ami ;
    Non c'estla même chose , oui; la vrais discipline conjugale doit normalement être basée sur des faits concrets et un contrat de discipline mis en place et élaboré entre les deux partenaires avec ses régles de
    base à respecter mais qui peuvent être variables et un peu différentes suivant les modalités du couples .
    Et un véritable engagement des deux personnes est
    indispensable .
    Monsieur doit être à la fois à l'écoute; bienveillant
    comprenant les désirs de la dame mais doté d' une autorité sans faille pendant la séance de discipline et madame accepter pleinement cette autorité et être obéissante pendant ce moment là .
    Ce qui n'entame rien en dehors de cela les rapports d'égalité dans le couple bien entendu .

    Jacqueline

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    1. Vous devriez prendre ma place chère Jacqueline. Rire! Je n'ai rien à ajouter.

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    2. Chère Jacqueline,

      Je ferais deux remarques à propos de votre commentaire :
      1/ Je n'ai pu m'empêcher de sourire lorsque vous évoquez un "contrat de discipline" ! C'est, dans notre couple, venu si naturellement et accepté de même à la suite d'une très grosse faute de ma part, que le pli en a été pris naturellement et sans jamais être remis en cause.
      2/ Dans la mesure où j'avais toujours imaginé que mon conjoint serait mon guide dans la vie, que ma chance a été de me donner corps et âme à un homme tel que je l'avais rêvé, il ne me parait pas convenable, pour moi bien sûr, de limiter à la durée de la séance de discipline l'acceptation de l'autorité de mon mari, et pour lui être obéissante !

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    3. Notons que pour moi aussi l'autorité de mon homme m'importe beaucoup. Nous allons trouver un joli développement de ce sujet dans la deuxième partie du texte d'Anne-Sophie où elle aborde la composante psychologique.

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  6. Bonjour Jacqueline,

    Personnellement, la discipline domestique dans un couple est un peu à l'image d'une balance : les deux plateaux doivent s'équilibrer pour donner un poids juste et si l'un des deux est plus lourd que l'autre, alors la mesure est faussée et tout est à recommencer. Enfin, cela peut paraître simpliste car d'autres critères entrent en ligne de compte mais je le conçois dans cet ordre d'idée-là. Mais comme nous sommes tous et toutes particulier dans notre personnalité, dans la vie, rien n'est tout blanc ou tout noir. Rien n'est gagné d'avance, tout ce paie à coups d'efforts. Ainsi va la vie.
    Mac-Miche.

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  7. Bonsoir à toutes et à tous,
    Aujourd'hui Jean-Philibert m'a administré une bonne fessée déculottée car j'avais fait un gros caprice :Jean -Philibert n'a pas pensé à m'offrir du muguet alors je suis sortie de l'appartement durant plus d'une heure et suis allée boire un café en terrasse.
    En rentrant Jean-Philibert ne m'a ni grondée ni fait la tête.Il m'a simplement basculée en travers de ses genoux,baissé ma culotte et m'a flanqué une fessée.Puis il m'a envoyée au coin .
    Voici un exemple concret de ce qui est pour moi la fessée conjugale.Un écart de conduite et c'est la fessée qui tombe!
    Nous sommes d'accord tous les 2 pour ne pas nous enliser dans des scènes conjugales.
    Nous n'avons jamais un mot plus haut que l'autre.
    La fessée conjugale nous épargne les maux!
    Anne Sophie

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    1. bonjour Anne-Sophie
      Et bien vous avez bien compris le principe d'une bonne discipline conjugale , qui permet d' éviter bien des débordements et des disputes inutiles dans le couple et apaise les tensions
      éventuelles .
      Et une bonne fessée calme et ainsi les choses sont reprises ensuite posément.
      Je fonctionne de la même manière ;trés souvent je m'emporte assez vite et heureusement ; mon chéri intervient et tout rentre dans l' ordre.
      Je reconnais que je suis apaisée ,ensuite plus
      sereine.
      Jacqueline

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  8. Il n'y aura pas un petit non-dit, chère Anne-Sophie? Votre monsieur oublie les muguets et vous sortez de l’appartement... sans dire un mot? Pour ma part j'aurais fait une scène pas possible...

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  9. Oui Isabelle il y a un non-dit.Je me suis sentie comme pas aimée suite à l'attitude radine de mon Jean -Philibert.J'ai douté de ses sentiments envers moi.De plus Jean-Philibert ne me dit jamais qu'il m'aime,que je lui manque,etc.
    Ainsi,me sentant en grande détresse affective j'ai appelé mon ex lorsque j'étais à la terrasse du café dimanche midi.Nicolas(mon ex) m'a comblée de paroles affectueuses et m'a invitée à diner lundi soir dans un grand restaurant à Montmartre .J'ai accepté l'invitation mais j'ai pris soin de lui dire que je confirmerai lundi midi.
    Toute la matinée j'ai reçu des textos affectueux de Nicolas.Alors vers 13 heures je lui ai répondu que je serai devant le restaurant à 19h30.

    Hier soir donc j'ai diné avec Nicolas et j'ai beaucoup apprécié d'entendre ses mots doux et de le voir si heureux de m'offrir ce dîner onéreux.
    En rentrant de cette soirée j'ai appelé Jean-Philibert et lui ai tout raconté.
    Jean -Philibert était soufflé!

    Demain soir Jean-Philibert va me donner une fessée sévère pour avoir recontacté mon ex concubin et pour avoir douté de ses sentiments amoureux envers moi.

    Cette fessée ne sera t-elle pas la preuve de son amour pour moi?

    Anne Sophie

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  10. Il est de taille votre non-dit, chère Anne-Sophie. Personnellement j'aime beaucoup les je t'aime. Cela fait partie pour moi de la vie du couple. Je comprends donc en quelque sorte votre détresse, même si je ne me retrouve pas dans votre manière de réagir.

    Je ne me sens pas qualifiée pour répondre à votre question. A mon avis la fessée peut être une preuve d'amour, mais ce n'est pas systématique. Ceci dit, je constate en lisant à droite et à gauche sur le net des témoignages sur la fessée que les affects tendres sont absents de la plupart des récits.
    Je n'ai pas d'explication pour ce phénomène. Il serait intéressant d'avoir d'autres avis sur le sujet.

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  11. Bonsoir Isabelle,

    Je vous donne mon avis. Personnellement, être en couple signifie pour moi partage, gestes tendres et petites attentions sous forme de petits cadeaux.
    Mais cela peut dépendre aussi des caractères des personnes et parfois un excès de timidité ou d'angoisse de leur part peut bloquer les élans de tendresse et les petits cadeaux. Ce qui a pour effet de faire passer ces personnes pour des mal-élevés ou des avares. Une forme d'amour maladroit, en quelque sorte. On peut envisager la chose sous cet angle. La sévérité n'exclut pas la tendresse. La consolation est le côté positif de la fessée quant elle est juste.
    Les couples de l'ancienne génération ont-ils fait preuve de semblables réactions ? Il est vrai que de nos jours, le côté convivial de la vie de couple est plus souvent mis en valeur que durant les décennies précédentes. Enfin, c'est une simple hypothèse.
    Mac-Miche

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    1. Je suis d'accord avec vous que la sévérité n'exclue pas la tendresse. Idem pour le rôle de la consolation. Peut-être ces éléments manque-t-ils dans la plupart des récits car on y trouve décrit plutôt une situation purement sexuelle entre personnes qui se rencontrent dans un but d'assouvir un fantasme. Ceci dit en couple quand la dame souhaite un relation basée sur la discipline domestique, il en faut plus, beaucoup plus... sinon quel intérêt de se mettre en couple !

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  12. Je vais répondre à ma question "La fessée que je recevrai demain soir ne sera-t-elle pas la preuve de son amour?"

    "Qui aime bien châtie bien".
    Corriger l'être que l'on apprécie c'est lui montrer qu'on lui porte de l'attebtion,c'est lui montrer qu'on l'aime.

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  13. A vrai dire ce qui importe c'est votre façon toute personnelle d'apprécier la situation. Qu'elle vous comble de bonheur, que vous vous sentez profondément aimé. Pour ma part, il m'arrive souvent de considérer la fessée comme un acte d'amour, mais là encore cela n'engage que moi.

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