Une
petite merveille qui doit avoir une quarantaine d'années !
Je ne savais pas ce clip sur le net (et qui provient d'ailleurs d'un fort intéressant blog). L'action et le décors
s'apparentent à du kitsch à l'état pur et l'omniprésent humour me
semble quelque peu involontaire. Le tout sur fond de cinéma muet. Il
faut un peu de patience pour arriver aux scènes de fessées, mais
vers la fin cela claque dans tous les sens si j'ose dire. Il y a aura
plein de choses à raconter sur les filles sages qui en prennent
parfois pour celles qui sont vilaines ou qui imaginent parfois dans
leurs rêveries une certaine justice inhérente à la vie qui
récompense les bons et punit les méchants. Bref le côté
indémodable de l'univers de la comtesse de Segur. Cette dame aux
allures austères qui faisait croire aux petites filles que la beauté
était la récompense pour les bonnes manières et que la méchanceté
rendait laide. Bref l'espoir fait vivre.
Il y a aura également beaucoup de
choses à dire concernant le matériel sur la fessée disponible au
milieu des années 70 quand mon chéri était ado. De l'un côté des
« œuvres » ouvertement P tendance S/m, de l'autre, ben
voilà, notre petit clip. Ceci dit au prix de 50 livres trop cher
pour la bourse d'un ado. Sans oublier qu'il fallait avoir 18 ans pour
pouvoir en acheter. Passons !
Ce sera aujourd'hui un post quelque peu
atypique pour mon blog, car par un hasard de la vie, j'ai eu, il y a
quelques années, une correspondance avec un monsieur qui a pu me
livrer de première main pas mal de détails croustillants sur George Harrison Marks, le metteur en scène de ce clip.
Célèbre photographe glamour britannique qui se lance dans les
années 70 dans la fessée. Il produit pas mal de « chef-œuvres »
qui restent incontestablement parmi mes préférés. Comme « Leçon
d’équitation » ou « Leçon à l'école», non
disponible sur le net à ma connaissance. Il y a toujours une petite
histoire qui emporte sur un simple d’étalage de tape cul. Ce
monsieur était le fondateur du magazine Kane qui existe toujours. Et je pense aussi
l'inventeur des...Spanking Partys de la culture anglo-saxonne. Mais
écoutons plutôt mon correspondant qui passe du simple client des
publications Kane de l’autre côté de la camera en devenant pour
sa part acteur dans des clips de fessée. Puis un peu d'indulgence
pour ma très mauvaise traduction de l'anglais en français.
George Harrison-Marks était une
personne formidable et un ami... un homme qui appréciait la
compagnie des dames à poitrines plutôt opulentes. Il était
également actif dans l’industrie du cinéma P soft, par
exemple comme directeur du film « Comme play with me »
avec Mary Millington. J’ai eu une copie et je m’en
veux de n’avoir jamais demandé à George de la signer pour moi.
Cela doit valoir une petite fortune de nos jours…
Le bureau de Kane était une maison
de plus banale dans une rue de plus banale. Finalement, j’ai pris
mon courage en main et j’ai sonné. George répondit et me
demanda comment il pourrait aider. Après lui avoir dit que j’étais
venu pour acheter une vidéo, il m’a invité de renter. Il a tout
fait pour que je me sente chez moi. Comme si nous étions des amis de
longue date. Il me fit asseoir dans la salle à manger et c'est
une fois assis que j’ai réalisé que c’était la pièce qui a
été utilisé comme décor pour quelques-uns de ses vidéos. Il m’a
proposé un verre, alcool ou thé, j’ai choisi le thé, et avant de
le préparer, il m’a remis un dossier relié en cuir. Ce
dossier contenait toutes les photos de tous les films Kane jusqu’à
cette date. Je me suis assis pour ce qui me semblait une éternité
et je ne pouvais pas me décider lequel acheter. Je les voulais tous!
...George commença à organiser les
Kane Partys, qui à cette époque, suivaient un scénario pour
produire un spectacle qui donnait l’impression d’assister à
un clip de fessée en direct. Toutes les personnes impliquées dans
ces spectacles passèrent la veille chez George pour se familiariser
avec leur rôle. Vous avez probablement déjà vu certaines de ces
vidéos, Isabelle, car il a enregistré quelques-uns. Ces
parties ont eu lieu dans un restaurant italien à Paddington, où la
nourriture était incroyablement bonne, digne d’un 4 étoile et qui
était servie pendant l’entracte. Nous avions pris l’habitude
de prendre un pot au bar et de discuter avec les dames qui se
produisaient. Mon plus beau souvenir c’était un soir où j’ai
accompagné TheresaMay et Vida Garman la gare de Paddington. J’étais au
pays des merveilles...
Bref, ce qui m'a touchée avec ce
monsieur c'est sa capacité d’émerveillement. Ayant à la maison
un spécimen de grand garçon qui s'émerveille facilement, je 'ai pu
résister de poster cet extrait de correspondance. Avec l'accord de
l'auteur, cela va de soi...
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