mardi 25 juin 2013

359 Irrésistibles envies


Parfois c'est plus fort que nous !

Sur mon chéri je le vois dans ses yeux qui se mettent à briller d'une manière bien particulière et je sais aussitôt que je suis bonne sous peu pour une claquante séance sur ses genoux. Pourtant j'ai été sage comme une image avec une conduite exemplaire et je ne l'ai pas « harcelé » comme je sais d'habitude si bien le faire. Mais quelque chose en lui exige son dû. Un concentré de virilité, impressionnant à observer et surtout contagieux comme effet. Au point de me demander si les fameuse phéromones ne seraient pas plus qu'une jolie hypothèse pour expliquer la transmission des envie subites. Ou peut-être comme j'ai lu dans un ouvrage populaire des années 80, il y a un reflex qui s'est créé en moi et qui lie nos aventures cuisantes à des superbes réussites orgasmique plus tard au lit. Le fameux appétit qui est venu en mangeant. Alors mon homme s'est paré d'un regard qui me descend sous forme de frisson le long de ma colonne vertébrale. Excellente preuve d'ailleurs que pour moi notre sujet est avant tout quelque chose de cérébral qui se transforme seulement par la suite en ce que l'on appelle communément une excitation. Bien entendu elle me procure des vives transpirations dans l'entrejambe. Et parce que je suis intégralement épilée, il n'y a pas le moindre poil pour amortir mes fluides corporels. Alors je me retrouve avec l'agréable sensation d'une culotte bien mouillée. Par conséquence je pense qu 'il faut vraiment rien connaître à la sexualité humaine pour ne pas comprendre que la fessée peut en faire intégralement partie. Comme d'autre formes de désir plus conventionnelles, elle surgit subitement, sans raison apparente, du moins quand on est peu attentionné à soi-même ou à autrui, s'incruste dans la pensée (d 'une personne prédisposée) avec tendance de se transformer au fil du temps en obsession quand on manque une possibilité de satisfaction...

Je ne saurais dire combien de fois quand j'étais encore célibataire, je suis rentrée chez moi, le soir après la fac ou le travail avec une de ces envies de me prendre une déculottée d'enfer. En gros j'étais très mécontente de ma journée et surtout de mes performances. Je m'imaginai attendue par un compagnon paternaliste et bienveillant, mais aussi très sévère qui se faisait un devoir de surveiller mes résultats. Un homme que je souhaitais convaincu sur un niveau fantasmatique du bienfait d'une éducation à l'ancienne, notamment pour jeunes dames adultes et qui ne me privait pas du martinet. Plus tard quand j'ai pu donner une réalité à mon fantasme, je me suis vite aperçue du réel bienfait que j'éprouve lors de mes séances correctives. Je peux évacuer mon stress par un flot de paroles, parfois fort peu convenable et par mes cris, le tout en pédalant dans l'air ou en faisant tout un ensemble de mouvements qui rappelle en quelques sorte un rodéo. Étant peu attachée à une notion de fierté personnelle, je me laisse aller en suivant mes impulsions. Et au bout de deux à trois minutes je chante à haute voix la chanson de la fille contrite qui promets en sanglotant de travailler dur sur elle... pour que cela ne se reproduise plus. Bien évidement il faut un partenaire complémentaire qui comme moi conçoit la punition comme un acte de courte durée. Sans manquer d'intensité. Il me paraît indispensable d'avoir très mal au fesses quand j'ai le droit de me lever. Très mal, on se comprend, car nous sommes dans un registre d'éducatif et non pas dans la maltraitance, ni dans un exploit quelque peu sportif. Je pense que ma pratique à ce niveau se situe loin des attentes qui semblent hanter la plupart d'adeptes de notre passion. Enfin, chacun sa cuisine. Nous ne sommes pas dans une compétition. Et comme un repas sans fromage reste incomplet à mes yeux, il me faut aussi pour couronner une bonne punition cette « marche de la honte », les fesses toutes rouges, en direction du coin. Montrer au yeux de tout le monde, enfin dans mon imagination, ce qui arrive au grandes filles en manque de discipline.

Voila donc deux registres bien différents. Des envies subites, l'une comme l'autre. Le lien ? Je pense qu'il faut être très naïf pour croire que des telles envies apparaissent de manière aléatoire. Il y a toujours une « bonne raison » qui sert de déclencheur. Tout basiquement je connais pas mal d'éléments dans ce sens chez mon homme. Certains de mes vêtements qui font mouche, me maquiller en guêpière ou porte-jarretelles, les fesses en l'air devant la glace de la salle de bain pour ne citer que les plus sages et moins intimes. Et il est très rare après presque 15 ans de vie en couple que je ne saurais pas nommer avec précision le détail qui a mis mon chéri dans un état second !

10 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle !!


    Une phrase retient mon attention et dont je partage le sens avec vous (fin du 1er § ):
    "Comme d'autres formes des désirs plus conventionnelles...une possibilité de satisfaction".
    Perso, elle me semble résumer le principe même de tout fantasme. La quête effrenée de partenaire susceptible de partager ce goût commun peut parfois tourner à l'obsession que certains psychiâtres n'ont pas hésité à assimiler à une forme de névrose.Une névrose maladive si elle gêne la vie de tous les jours.
    Vaste sujet, non ? Sur ces quelques mots, bonne journée, Isabelle. Respectueusement. Mac-Miche.

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  2. De toute façon, il existe deux importantes familles de fantasmes de fessée: Celles qui suivent un mode hystérique et celles qui suivent un mode obsessionnel. Tant qu'il n'y a pas de souffrance et altération de la vie sociale et professionnelle, il n'y a rien à redire. Je pense également que la réussite de recherche de partenaire dépend de la personne. Peu importe, s'il s'agit d'un fantasme de fessée ou tout simplement d'un désir de trouver un partenaire pour la vanille, il y a des personnes qui savent mieux se prendre que d'autres...

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  3. Bonsoir Isabelle !


    Je me permets de vous taquiner (Rires). Dans votre réponse ci-dessus, vous employez deux mots, plus exactement deux termes médicaux, comme "opposés" l'un de l'autre.
    Le premier , c'est le mot "hystérique", qui , vous le savez sûrement, est souvent utilisé dans le langage comme désignant chez une femme un état nerveux excessif trouvant sa source dans une frustration de nature sexuelle. Une sorte de culpabilité dirigée vers les femmes par la moralité du moment. Je ne voudrais nullement faire bondir les féministes de tous poils en écrivant cela. Mais cette juxtaposition de mots m'a fait penser à ce parallèle (qu'on oserait qualifier de "sexiste" bien que ce mot reste sectaire. Et dans quel but ?). Un peu comme pour les couleurs : bleu pour les garçons et rose pour les filles.
    Le second terme est "obsessionnel" qui lui décrirait plutôt l'état émotionnel de l'homme dans une quête permanente de l'objet de ses désirs intimes. De même, en matière de séduction, la vision des choses est différente, là aussi:
    un homme aux multiples conquêtes féminines est un Don Juan, une femme aux nombreux soupirants est, au mieux, une Messaline (cf. maitresse de l'empereur Claude, oncle de Caligula, en 43 ap. J.C. )au pire, une... (je vous fais grâce du terme peu reluisant pour une femme, j'en conviens).
    Je ne voudrais pas faire de la psycho de comptoir mais curieusement, cette association d'idées m'est venue spontanément à l'esprit en lisant votre réponse.
    Sur ces mots, bonne fin de soirée à vous, Isabelle. Respectueusement. Mac-Miche.

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    1. Cher Monsieur Mac-Miche ! Taquinez, taquinez ! Je ne pense pas que l'hystérie ou l'obsession soient liées à un sexe. C'est le matériel populaire à ces sujets qui fausse l'opinion. Enfin ces termes décrivent certains comportements sans qu'il y ait forcement maladie. J'entends par obsessionnels des fantasmes qui mettent en scène une fessée punitive avec plus ou moins de détails et rituels et par hystériques des fantasme qui remplacent de manière théâtrale une coït conventionnel par la fessée. Je ne trouve pas que les deux termes s'opposent. Il me semble possible de trouver des éléments des deux fantasmes dans la même personne. Il ne faut pas avoir peur des mots pour aller au fond de ses propres fantasmes. Plus que l'on se rapproche de la source , plus que le terrain devient brûlant si j'ose dire.

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    2. Bonjour Isabelle !

      Je vous taquine encore une fois. Mais votre phrase ("...des fantasmes qui remplacent...par la fessée".)me renvoie à l'extrait d'article qui explique le fétichisme (souvent une matérialisation du fantasme imaginé)comme le transfert "pudique" du désir comme pour sauvegarder la morale. C'est un peu le cas typique du collectionneur de lingerie intime (comme du voyeur jeune ou moins jeune)qui tire sa pleine satisfaction de caresser les sous-vêtements féminins dérobés aux femmes de sa vie. Ce qui peut lui valoir quelques cuisantes déculottées de la part de ces éducatrices "... s'il persistait dans son vice" aux dires de ces dames. Et ce notament s'il vit dans un milieu hyper-conservateur.
      "Il ne faut pas avoir peur des mots...": cette phrase résume tout le poids de notre éducation reçue. Difficile pour certaines personnes de réussir à braver, ou du moins surmonter cette "barrière morale". Un peu à des personnes extrèmement timides qui doivent "se gendarmer" (ne cherchez pas le terme dans un dico, Isabelle. Je l'ai inventé)pour trouver la force d'affronter la foule tous les jours. Un exercice colossal. Un peu comme le double personnage du bon Dr Jekyll et de l'affreux Mister Hyde (joué au ciné par l'acteur US Spencer Tracy)qui sommeille en nous et dont on redoute le réveil.La vie est souvent de paradoxes qui sont parfois difficiles à concilier. Mais avec le temps...
      Sur ces quelques mots, bonne après-midi, Isabelle. Respectueusement. Mac-Miche.

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  4. Cher Mac-Miche, l'enjeu de l’hystérie c'est plutôt un changement du fonctionnement de son propre corps tandis que le fétichisme substitue une partie interdite du corps de l'autre. Mais comme vous constatez et comme vous en faites souvent allusion l'élément clef semble la morale. Elle peut être comprise dans le sens chrétien (bien et mal), mais il est plus intéressant de la détacher de la croyance pour s'approcher de sa vraie nature.

    « Ce n'est pas à partir du moralisme (que suppose le sentiment de 
    culpabilité) qu'on peut expliquer ou comprendre les comportements 
    infantiles et, par suite, les positions régressives du névrosé, puisque 
    lesdits comportements appartiennent à un stade antérieur à la morali- 
    sation d'où résulte l'acquisition de la notion du Bien et du Mal entraî- 
    nant celle de la culpabilité....

    Pour ma part, je n'hésite pas à dire que l'enfant ne se moralise ou 
    ne se laisse moraliser qu'en raison du sentiment d'insécurité créé par 
    son état initial de dépendance. Son seul moyen de sécurisation est de 
    satisfaire sa mère (et plus tard d'autres personnes auxquelles il sera 
    plus ou moins assujetti) et la notion du Bien et du Mal est d'abord 
    celle du bénéfique et du maléfique : « Ce qui plaît à ma mère est bien 
    puisque cela me vaut son amour, sa protection ou tout au moins me 
    soustrait au danger ; ce qui lui déplaît est mal parce qu'elle semble 
    se retirer de moi ou me mettre en péril quand je le fais
     » (F ; Lechat ; 1955)

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  5. Bonjour Isabelle !


    Je suis toujours attentif à vos developpements.
    Et j'imagine qu'en tant que Maman , vous êtes plus qualifiée que moi pour comprendre cette inter-dépendance Mère-Enfant.
    La notion de Bien et de Mal est toujours une arme qui effraye , du style avec selon certaines personnes la menace des flammes de l'Enfer.
    Mais un enfant peut il comprendre ce qui le dépasse.
    En revanche, ils ont parfois cette logique curieuse : Si je désobéis, je serais puni et alors mes parents s'occuperont de moi ! Le besoin de punition devient nécessaire chez l'enfant pour redevenir le centre d'intérêt des parents.Pour certains enfants, le fait d'être très sage équivaut à un sentiment d'abandon car cela lui donne l'impresseion d'être "oublié".
    D'où la curieuse équation évoquée plus haut. Mais peut-être est-ce seulement une idée?
    Merci encore Isabelle de toutes ces précisions. Bonne après-midi à Vous . Respectueusement. Mac-Miche.

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  6. Je pense qu'il ne faut pas sous-estimer les enfants, ni leur capacité de compréhension? Monsieur Mac-Miche. Et même si leur logique est parfois étrange, il me semble plus étrange encore qu'un adulte puisse agir selon la même logique sans s'en rendre compte. D'où l'expression anglaise du inner child, l'enfant en nous » qui réclame son dû !

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    1. Bonjour Isabelle !

      Vous avez tout à fait raison ! Nous, les adultes on néglige, parfois à tort ou à raison, la logique des enfants. Sans les considérer comme des personnes adultes "avant l'heure", leurs réponses sont logiques dans leur tête et ca peut-être aussi la curiosité qui reste le moteur de leur idées.
      Dans un magazine grand public, une mamie rapporte "les bons mots" de l'un de ses petits-enfants. Scrutant le ciel nocturne avec lui, elle l'interroge : Oh, sais-tu ce qu'est la lune ? Le garçon lui répond spontanément: Oui, Mamie, c'est la lampe de poche du Bon Dieu ! Innocente et imparrable logique, non ?
      Quant à l'expression "inner child", je l'ignorais et sa "traduction" me fait penser au thème de Peter Pan, l'enfant qui ne veut pas grandir , que tout le monde connait, j'imagine.
      Encore merci pour toutes ces précisions, Isabelle.
      Bonne après-midi à vous. Respectueusement. Mac-Miche.

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    2. On y arrive doucement, mais on y arrive, cher Monsieur Mac-Miche. Vous avez compris le principe de la psychanalyse, l'inner child, le Peter Pan en nous ne veut pas grandir et utilise toutes les ruses possibles pour se soustraire au moindre changement en faisant sa résistance. Il peut s’entêter jusqu'à l'obsession en faisant semblant de ne pas comprendre, comme il peut montrer son refus de manière théâtrale en criant et en s'excitant tout seul de manière hystérique. Voila les deux registres de mon post du départ qui semblent manifestement réclamer une fessée !

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