jeudi 13 juin 2013

352 Tricheuse punie


J'adore les gaines !

(Y a quelque chose que t'adores pas, isabelle? Pfff … ne soit pas méchant chéri.) Alors des gaines , j'ai quelques unes. Je ne parle pas de ces horribles trucs anciens, couleur chair ou rose fané, dans un tissu très épais et peu élastique. Désagréables au toucher, désagréables à porter et désagréables sous tout point de vue pour le monsieur qui les découvre sous la jupe de la dame. Moi je suis moderne et de nos jours il existe des véritables merveilles. Tissu satiné brillant dans des sobres blancs ou noirs, mais aussi dans des couleurs qui en jettent comme des rouges ou mauves et enfin des super imprimés, léopard par exemple pour une allure bien fauve. Pour embêter mon homme qui n'aime pas du tout ce motif. Toutefois il n'est pas borné et me laisse faire. Je précise que j'entends par gaine la chose avec les jarretelles, le fameux ob-girdle (ob comme open bottom ; ouvert dans l'entrejambe ) qui diffère largement de la gaine-culotte. J'aime la touche rétro et les systèmes bien étudiés pour ajuster la chose parfaitement au corps. Cela prend du temps, pas mal de temps. Il faut de la patience aussi et de la ...force. Mais quel résultat ! Quelle superbe silhouette. Enfin pour celles comme moi qui se trouvent des rondeurs et qui sont prêtes à tout pour les cacher discrètement. Quelle complexité aussi pour le monsieur de dévêtir la dame. Il y a de quoi pour énerver un homme pressé. Tellement cela serre et colle à la peau. Me donnant par la même occasion un « fessier d’acier ». Déjà j'ai hérité la fermeté de celui de ma maman, mais avec la gaine c'est un comble.

Mon homme se souvient de quelques claques très douloureuses... pour lui.

Voila on s'approche de la vraie raison qui a motivé mon premier achat de gaine. On aurait dit un peu un rêve de vilaine fille qui – à force de se prendre non seulement des déculottées, mais aussi des en-cas sur ses jeans - cherche un moyen efficace pour tricher pendant ces dernières punitions. Sorte de discret rembourrage qui amortit les claques. Cette volonté de défier l'autorité de mon chéri, de vouloir le ridiculiser en lui passant les vessies pour des lanternes. Je crois que c'est inhérent à la fessée punitive. Non pas que l'on souhaite finir avec cette pratique sans oser le dire. Loin de là. Je tiens à une ambiance stricte à la maison. Mais un beau jours l'envie de défi a pointé le nez et c'était plus fort que moi. J'avais donc poussé le vice de glisser une très solide gaine sous mon jeans bien coupé et Monsieur ne se doutant de rien est allé de bon train avec sa main.

Cela a fait un bruit de tonnerre et j'ai cru que ma gaine allait exploser. 

Hein non, d'une solidité extraordinaire ce genre de vêtement résiste parfaitement à ce genre de chocs. Par contre niveau adoucissement, c'est franchement nul. Malgré la double protection gaine/jeans j'ai fait un bond sur le genoux de mon homme qui aime parfois commencer en fanfare, trois ou quatre claques sans me ménager. Pas d'échauffement. Nous restons dans un registre de punition. Je précise que la main de mon homme ne manque pas de solidité. Je la redoute sacrement quand il est un peu énervé et me passe sur ses genoux pour une correction pur bio, le derrière en l'air. Cela ne dure pas des très longtemps, tout au plus une minute, avec un effet percutant, accompagné d'un bruit qui serait facilement identifiable pour n'importe se trouvant proche du lieu de mon châtiment. Bon , ce jour-là, mon homme a appris de ne pas céder à la tentation de la pomme, sujet aussi vieux que le monde.

Tu veux un pansement chéri !

Il n'a pas vraiment apprécié mon humour. Et quelques minutes pus tard, ma gaine et mon jeans aux chevilles j'ai dû lui présenter mon postérieur tout nu pour une séance on ne peut plus classique. Avec un long passage au coin après l'acte pour méditer. Depuis ce jour, mon homme, fort vexé de son mésaventure, regarde d'abord sur le tissus de mon jeans les petites marques qui indiquent si j'ai mis une gaine ou un porte-jarretelles. Ce dernier d'ailleurs, contrairement à la gaine inoffensif pour celui qui applique, peut se révéler fort douloureux lors d'une claque mal placée pour celle qui est punie. Voila donc une raison plus que valable de procéder à un déculottage systématique. Mais l'ingéniosité de Monsieur 183 ne s’arrête pas là. Un jour lointain, il s'est adapté à mes caprices vestimentaires. Il utilise une main renforcé, veut dire il prend recours à notre paddle quand il a la flemme ou manque de temps pour me « dégainer » au cas que j'ai mérité une punition avec une sensation autrement cuisante. Ceci dit il à pris goût aussi du charme de la gaine sous un jeans. A part celle en imprimé léopard.

7 commentaires:

  1. Tiens, mon épouse et vous avez des habitudes opposées en matière de tenue de fessée. Elle, ce serait plutôt la petite culotte en coton blanc ou rose, parfois un peu de style enfantin; et en cas de fessée avec préméditation, elle met souvent une jupe relevable ou un pyjama. Le jean est si embarrassant quand, une fois descendu sur les genoux, il entrave la marche...

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  2. Je n'ai jamais dit que le jeans est pratique pour la fessée (rire). Mais j'aime bien ce vêtement qui incarne pour moi un peu une allure de révolte qui se termine aussitôt sur les genoux du monsieur!

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  3. Pensez-vous qu'en 2013, le jean incarne encore une attitude de révolte? Même des femmes ministres en portent... Par les temps qui courent il est certainement plus original de se mettre en robe longue grise!

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    1. @Pecan

      Je ne saurais vous répondre dans l'absolu pour le jeans. Purement subjectif je verrais dans le jeans plutôt un symbole du conformisme social. Un uniforme pour afficher sa bonne intégration. Or notre conformisme actuel est issu du mouvement mai 68 qui procède à un inversement des valeurs. Le respect d'antan pour l'autorité se transforme en une attitude critique envers l'autorité. Tandis que l'autorité dépose les signes ostensibles pour la désigner comme telle pour se rendre ainsi quelque peu invisible.

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  4. Vous allez sans doute rire, mais mon épouse, par ailleurs très respectable, a par ailleurs tendance, l'été, à ne pas porter de culotte sous la jupe ou robe (longue), et (en l'absence d'enfants, de visiteurs ou de vis-à-vis) à se promener sans "le bas".

    Comme c'est quelqu'un de très respectable et raisonnable, elle a bien sûr une bonne raison: c'est plus sain de maintenir tout ça bien aéré.

    Mais ça aide à mettre en position pour la fessée.

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    1. Bonjour Isabelle !


      Pantalon ou jupe ? Voilà un vieux débat depuis quelques générations qui a peut-être alimenté les conversations des militantes féministes. Il y a aussi un côté pratique avec le pantalon qui permet à ces dames une plus grande liberté de mouvement dans leur vie quotidienne sans mettre à mal leur pudeur intime. La robe ou la jupe/chemisier serait réservée pour le diner ou les moments intimes et le pantalon pour les diverses tâches de la maison.
      A l'inverse qu'en est-il de ce dilemme pour les hommes ?
      Je ne parlerais pas du kilt, pièce incontournable du costume de Highlanders, que la mode a adapté au gout du jour pour les Femmes.
      -"En soirée, tout le monde devrait porter le kilt ! Tous ces hommes en pantalon, c'est d'un triste !! Les traditions se perdent, Commissaire !..."
      ( Cf. "Fantomas contre Scotland Yard"- A. Hunebelle - 1966)
      Sur ces bonnes paroles, bon WE à tous et toutes. Mac-Miche.

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    2. @Pecan : Votre commentaire m'a bien fait rire. Il va dans le sens de mon homme qui aimait beaucoup quand nous étions encore à la campagne que je me promène en été toute nue au jardin pour faire le pleine de vitamine D. Effectivement je ne suis pas crédule, mais j'aime bien ces petites ruses masculines et je suis donc sagement les consignes. Je ne peux que conforter votre dame : « s’aérer » est très sain pour le corps. Enfin venant d'un milieu nudiste, je sais de quoi je parle.

      @Mac-Miche : Loin de moi de contredire une citation de Fantomas. Je suis à 100 % pour une soirée kilt pour les messieurs. Heureusement c'est un fantasme facile à réaliser avec mon homme qui a l'esprit bien ouvert. Il me manque seulement de lui trouver un beau kilt.

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