mercredi 26 septembre 2012

178 Bonbons amers ou l'art de discipliner son mari (Petite fiction distractive) 3

Vers le  Début de l'histoire

Il est temps alors pour moi de chercher le martinet et de le présenter à Georges-Henry.

C'est un acte annoncé à haute voix avec un regard droit dans le yeux de mon homme pour qu’il comprenne bien que j'attache grande importance de le maintenir sous un régime digne d'un adolescent de l'ère victorienne. Il a beau à me dire dans ses moments de révolte qu'il me trouve vieillotte, rien n'y fait . Imperturbable je lui explique qu'il fait selon ma conception du monde parti de ces grands garçons avec un besoin tout naturel de discipline et qu'il n'a qu'à demander avis à son deuxième cerveau, celui de la petite tête, se situant sous son caleçon et qui lui, plus perspicace que la raison de Monsieur approuve pleinement et surtout visiblement mes méthodes éducatives. Par conséquence à chaque fois que je désapprouve un comportement, je continuerai de descendre son pantalon aux chevilles pour lui appliquer une correction dont son derrière se rappellera pendant plusieurs jours. Devant tant détermination, il baisse ses yeux comme il se doit pour un garçon assez grand pour comprendre quelle service lui est rendu par ce traitement.

Parfois il essaye de marchander. Des longues argumentations pour obtenir le droit de garder son caleçon pendant ses punitions. Cela me fait rire de bon cœur, tellement je le trouve ridicule quand il m'expose son point de vu, les mains derrière son dos et en dansant d'un pied sur l'autre. Mal à l'aise dans sa peau et transpirant, en gouttant au délice tant convoité que je lui dise...

Non !

Il a dû passer des jours pour trouver tant de choses à dire pour renégocier sa pudeur. Alors pour faire durer le plaisir, je lui promets une décision pour le dimanche matin, journée de sa confession hebdomadaire et le plus souvent aussi de la « magistrale » comme il appelle affectueusement notre cuisante séance très intime qui suit ses confidences trop audacieuses.

Et croyez moi, un homme dans la force de l'âge ne manque pas de fantasmes insolites qui méritent punition.

Ceci dit jusqu’à nouvel ordre, ainsi est-il convenu, que Georges-Henry accueillera notre martinet familial par la nudité de son derrière.

Quand je quitte la pièce pour chercher le martinet, je ne me trouve pas devant l'inadmissible allure de certains grand garçons très mal élevés qui se moquent de la bonne discipline et surtout de celle qui se donne le mal de leur inculquer des manières irréprochables et qui fanfaronnent un

Même pas peur, même pas mal !

Pas que je veuille vanter particulièrement les qualités de mon homme. Non, je n'ai pas honte d'avouer que lui aussi fit parti de ces vilains garnements qui se réjouissent de leur propre insolence. C'est à force de corrections régulières que le germe du respect à pu trouver un terrain favorable. Voila donc ce que j'aimerais dire aux autres dames dans ma situation :

Ne vous découragez pas dans votre mission de disciplinaire.

C'est en appliquant une éducation sans faille sur des longues années que le comportement de votre mari s'affinera pour vous combler de bonheur et de fierté de votre travail. Étant donné que le mariage c'est pour la vie, le temps nécessaire ne vous manquez pas. Pensez-y et n’hésitez pas à établir votre autorité dès le début. Votre mari vous remercia plus tard pour vos efforts.

Quand j'ai parlé pour la première fois de mes aspirations d'introduire la discipline d'antan dans notre relation, Georges-Henry s'est ouvertement moqué de moi. D'abord par un long et interminable fou-rire, exprimant une arrogance masculine hors pair et insoupçonnée de ma part.

J'ai su garder ma patience en pensant :

Rira bien qui rira le dernier.

Sachant très bien qu'au font Georges-Henry n'étais pas un mauvais garçon, seulement un en manque de repères sans le savoir lui-même. Un terrain propice donc qui vaut le coup de le labourer.

Pendant sa phase de rébellion contre l'introduction du martinet dans notre foyer, il a manque de peu un soir, porté par la bière et par une victoire sportive, qu'il pousse le vice pour partager le sujet avec ses copains des soirées foot en me rendant ainsi la risée de la bande.

Il a suffit d'un seul regard de ma part, pour l’arrêter net dans ses élans et j'ai su aussitôt que le moment d'agir était venu.


14 commentaires:

  1. D'abord la confession, puis la douche, puis l'inspection de la propreté devant et derrière, et là vous passez directement au martinet?

    (Peut-être ai-je l'esprit mal tourné, mais je songeais que la gourmandise du ventre mérite d'être purgée.)

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  2. Dans la réalité j'aime bien ce petit dispositif d'hygiène. Il est trop lié pour moi à une pratique de bien-être pour y penser dans un contexte punitif. Mais je prend bonne note. Peut-être dans un autre épisode. Il suffit de me demander. Voila!

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    1. Chez nous, il est utilisé aussi bien comme remède, comme préparation, ou comme une sorte de calmant un peu humiliant. On ne fait pas le malin avec la canule insérée, on a du mal à être fier quand on se soulage devant son épouse qui prépare le gant de toilette.

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  3. J'aime beaucoup ces marchandages, même s'ils sont rituels! D'ailleurs - mais ça, vous le savez aussi bien que moi - le martinet perd tout son intérêt si on l'applique sur un vêtement. N'empêche, je ne me prive pas de protester quand Constance s'apprête à me déculotter. enfin, protester un peu, puisque je sais qu'elle va le faire quand même.
    Ce qui me touche aussi, c'est votre référence à l'arrogance, l'insolence... Depuis mes premiers fantasmes, c'était mon motif préféré des punitions: j'ai toujours éprouvé une sorte d'attirance - inavoué parce qu'incompréhensible pour mon entourage - pour ce défaut qui me faisait non pas adopter un comportement insolent (je n'ai jamais osé), mais espérer que pour une fois celui qui se comportait ainsi réussirait et ne serait pas ramené à sa place. Et dans mes rêveries de fessée je sympathisais avec le (la) puni(e)...

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    1. Je connaissais le marchandage seulement pour adoucir certaines de mes propres punitions. Alors répondre de manière littéraire à la question ce que ressent une dame qui tient le manche, me convient bien comme défis.

      L'arrogance et l'insolence, me paraissent particulièrement propice en rapport avec la fessée. Ce qui me tente dans cette aventure d'écriture c'est justement de me mettre dans la peau d'une « dame de réels principes » et d'essayer de transcrire scrupuleusement ses émotions, ses pensées et ses excitations. Quelque chose qui dénote du « déjà lu »...

      Ceci dit je vois de plus dans votre commentaire un excellent sujet de réflexion : Le rôle du marchandage dans les fantasmes de punition. C'est noté. Merci Simon .

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  4. À l'exception du dos de ma brosse (et de ma main, bien entendu!), le martinet est le premier des instruments exclusivement 'punitifs' que j'ai acquis pour corriger mon petit L. et, même si bien d'autres se sont ajoutés par la suite à ma collection (je vous raconterai cela une autre fois), le martinet garde une place à part -le seul, par exemple, à être visiblement accoché au mur de la cuisine (là où il peut être vu par mes amies!) et je lui en fais tâter au moins une fois par semaine, indépendamment des autres instruments dont je me sers selon le lieu ou les circonstances...

    J.

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    1. Bonjour J

      Vous me rendez curieuse !

      Je ne peux que vous féliciter d'avoir introduit dans votre couple un rapport « éducatif » qui vous épanouit. Un martinet accroché bien en évidence reste troublant pour bien personnes, même loin du fantasme de fessée entre adultes. On aimerait bien être souris pour vous écouter discuter avec vos amies. La thématique me fascine aussi. Je pense que je vais aborder ma version dans mon petit feuilleton...purement fictif...je précise !

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    2. Hélas, laisser un martinet en évidence pourrait créer une situation embarrassante si quelqu'un entrait dans la pièce (enfant, famille, etc.).

      Dans notre couple, la fessée, y compris de part la position et le choix d'instruments, fait allusion aux mœurs éducatives d'un autre temps, d'où l'association avec d'autres pratiques infantilisantes (toilette, "mise au coin", etc.).

      Quand on y réfléchit, il y a un hiatus logique entre cette attitude "soumission à une gouvernante sévère" et la réconciliation sur l'oreille qui suit souvent, mais nous ne cherchons pas la cohérence. :-)

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    3. Bonjour à vous tous et à vous en particulier , Isabelle !!

      Dans mon esprit, le mot "martinet" (à ne pas confondre avec le volatile pêcheur du même nom) évoque l'enfance, l'insouciance, mais aussi l'éducation scolaire, la famille et l'éducation "d'antan" surtout imposée par des parents stricts. A la maison , ma Maman (au caractère latin bien trempé) tenait toujours accroché derrière la porte de la cuisine un solide Martinet entre son tablier de cuisine et l'Almanach des Postes...et cela ne posait auncun problème de conscience, ni pour nous ni pour notre entourage. Car à l'époque, l'éducation semblait uniforme dans beaucoup de famille (1970).
      Pour l'origine du mot, le Larousse note qu'il proviendrait du nom de famille de son inventeur, Militaire de son état, qui fut le premier à utiliser un tel instrument de punition.
      Ah, nos vertess années !!!
      Bien sincèrement. Georges.

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  5. Moi aussi j'ai lu l'attribution de cet instrument à ce militaire français. Toutefois je reste un peu dubitative car il ne manque pas des bas reliefs égyptiens par exemple montrant autant messieurs que dames avec en main quelque chose qui ressemble comme une goûte d'eau au martinet français.

    J'ai pu également admirer le triptyque français: martinet, almanach de poste et tablier à quelques reprises. Le martinet ne servait plus depuis longtemps, mais avait gardé sa place. Voila donc mon impression sur la France comme l'autre pays de la fessée.

    Mes observations sans vouloir représentatives concernent la région toulousaine et son arrière pays et certaines régions du centre.

    Je serais effectivement très contente pour des témoignages si cette coutume existait aussi dans d'autres départements.

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    1. Guten Tag, Isabelle !


      Je peux vous assurer, par expérience, que la martinet reste par excellence l'instrument de prédilection pour les punitions "infantilisantes" dans beaucoup de familles françaises.
      Je suis né en Loire-Atlantique, (où se situe la plus belle plage d'Europe, sur la commune maritime de La Baule avec sa belle forêt de pins d'Escoublac où nous allions jadis pique-niquer en famille dans les année 1970-1975).
      Même en Bretagne Sud, les traditions sont respectées.
      Pour preuve, je me souviens d'une anecdote dans ce sens. J'avais une quinzaine d'années à l'époque. La voisine, un imposante dame d'âge mûr avait rapporté à ma Mère une farce que lui avait joué un de ses fils, plus âgé que moi.
      Surpris en faute, et pour échapper à la terrible fessée que sa mère lui avait promis à la prochaine incartade, son fils lui avait répondu en riant "qu'il avait coupé au ciseau toutes les lanières du martinet". Sans se démonter, sa mère , Marie-Thérèze, avait remis à plus tard son châtiment.
      Au retour de son époux, elle lui rapporta l'évènement. Sitôt dit, sitôt fait, son mari , très à cheval lui aussi sur l'éducation lui confectionna un martinet dans le caoutchouc... d'une chambre à air d'automobile !!! Et croyez-moi ... d'après la Maman de mon camarade, c'était du solide !!!
      L'éducation qui permet une harmonie des rapports entre individus reste le fondement même des relations sociales au sein d'un groupe humain. A ce propos, un téléfilm a été produit au sujet de ce délicat problème : "Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron" (1969) avec François Truffaut dans le rôle du Dr Itard qui recueillit et étudia le comportememnt de cet enfant retrouvé en 1800 dans une forêt des environs de Rodez.
      C'est un principe universel. Avec le don de la parole, c'est ce qui nous distingue du Monde animal.Une société quelconque peut-elle survivre sans des règles communes ??? Vaste débat !!!
      Sur ces bonnes paroles, jetermine mon bavardage et vous souhaite, Isabelle, un excellent week-end . Bien Respectueusement. Georges.

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  6. Cher Georges

    Comprenons nous bien. Je ne souhait pas que mon blog devienne un carnet de récapitulation de méthodes et anecdotes éducatives pour enfants. Cette thématique montre son intérêt pour mieux comprendre la genèse de certains fantasmes par le fait de son existence, mais non par les détails.

    Ma question concernait l'observation que le martinet d'antan se trouve chez certaines personnes toujours à sa place entre tablier et almanach de poste, mais sans qu'il y ait des enfants et même sans qu'il n'y ait jamais servi sur leur propres enfants. Abordant ainsi en quelque sorte le fétichisme, c'est le rapport de ces personnes à l'âge adulte envers cet objet qui m'intrigue et non le vécu de leur enfance.

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    1. Guten Tag, Isabelle !!


      Vous avez tout à fait raison de recentrer le propos sur le thème du fétichisme.
      En effet, j'ai gardé parfois ce défaut comme quant j'étais lycéen de me laisser déborder par le sujet et de faire un "Hors-Sujet".
      Il faut éviter de trop s'égarer dans l'anecdote notamment si elle amène un risque de confusion dans la discussion. Fin de la parenthèse.
      Pour en revenir à l'influence du martinet sur les membres adultes d'une famille, il reste dans certains cas l'évocation ou le souvenir d'une menace "en l'air", souvent fictive, qui reste plus dissuasive par sa présence dans le foyer que par un usage réél.
      Comme le dit un adage populaire: "Vice Pacem para Bellum". En clair, brandir la menace d'une punition permet de sauvegarder la paix et l'harmonie au sein de la cellule familiale.
      Beaucoup d'entre nous en ont gardé un souvenir doux-amer.
      Personnellement, la présence du martinet accroché aux patères de la porte de la cuisine ne m'a jamais impressionné outre-mesure. D'autant qu'il restait pour ma Mère l'ultime menace en cas d'entêtement à faire une grosse bêtise de notre part. De plus, il n'était pratiquement visible de personne car habilement dissmulé derrière so tablier de cuisine !!!
      Aujourd'hui, je garde un souvenir très vague de cet instrument de punition. D'autant qu'il n'a quasiment jamais servi à notre éducation.
      En revanche, personnellement, le fétichisme de la féssée manuelle s'est developpé bien après la période de mon adolescence. D'où mes messages précédents autour de ce fantasme dont je garde encore un souvenir inpérissable.
      Voilà, chère Isabelle, je pense avoir avoir répondu à votre insatiable curiosité. Je termine mon bavardage et vous souhaite une bonne soirée. Bien respectueusement. Georges.

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    2. Bonjour Georges

      Voila une contribution intéressante sans perdre le fil. Le rôle de la menace, plus que la punition elle-même dans la genèse des fantasmes. C'est l'imagination qui dispose alors de beaucoup de temps autant pour créer la situation qui mène à la fessée et mettre en relief avec plus ou moins de détails un éventuel acte punitif. Si le martinet reste en vu, l'effet psychologique me paraît alors démultipliée.

      N'ayant jamais reçu ni vu de fessée dans mon enfance, elle a tout de même existé en tant que menace, prononcé par certaines personnes à mon égard. Et il était intéressant à observer - une fois mon corps doté d'attributs de femme adulte et joliment mis en valeur avec des habits – que le nombre de menaces augmentait considérablement. Notamment chez les personnes qui me trouvaient trop féminine dans le sens « aguichant » et chez ceux dont je refusais les avances. Je me souviens notamment d'un jeune homme qui pendant toute une soirée me relança : Dir géhört mal richtig der nackte Arsch versohlt, isabelle. (T'as besoin qu'on te fesse le cul nu pour de bon).

      Effectivement ce jeune homme avait raison. Seulement il ne correspondait pas à mes idées...

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