mardi 25 septembre 2012

177 Soigner les mauvaises habitudes 2



Il me parait compréhensible que l’acte de ma punition, commencé par mon déshabillage, la nudité de mes fesses, voir de mon corps en entier, mes gigotements, cris et ainsi de suite provoque une réaction naturelle chez mon homme. Et à vrai dire je serais déçue par le contraire. Mon pauvre chéri est très tendu au niveau du caleçon, de la même manière quand je lui fait des petites séances de déshabillage ou quand défile en lingerie.

Et pour ma part, je trouve en quelque sorte fort injuste de le faire payer pour mes pêchés.

Alors pourquoi ne pas lui accorder de temps en temps un joli remerciement très personnalisé ?

Coutume que l'on trouve parfois dans la DD anglophone sous l’appellation :  « formal thank you ».

Seulement lui il trouve que mélanger la discipline domestique avec des droits de seigneur comporte des risques pour le couple et je pense finalement qu'il a raison. Ce qui n'exclut pas que le droit du seigneur peut trouver une belle place au cours d'une mise en scène dans un contexte open vanille.

Je reviens à mes attouchements en cachette.

Le jours que monsieur m’a chopée par le plus grand des hasards, il a d’abord éclaté de rire en me disant :

Voila l’origine de ton penchant pour la disciple domestique, isabelle. Ça te fait vraiment du bien.

Je me suis sentie très gênée par mon acte et j’ai découvert une honte délicieuse que je ne connaissais pas vu mon éducation permissive.

Mon homme s’est rendu compte tout de suite de ce qui se passait en moi.
Il m’a donc dit d’un air très sérieux comme il sait bien le faire:

Nous allons prendre des mesures adéquates pour combattre tes mauvaises habitudes après une punition.

Au lieu d'un discours, j'aurais préféré un comportement plus explicite. Style qu'il me prenne à l'oreille pour m’amener dans son étude. Qu'il décroche le martinet ou le Rohrstock (la canne) et qu'il me montre comment il comptait m'aider pour combattre ce « fléau qui touche les vilaines filles ».

Mais une fois de plus, il a utilisé la bonne tactique pour mettre notre règlement DD en douceur si j'ose dire sur pied. Mettre en évidence le comportement qu'il compte corriger et établir un programme pour y arriver.

Puis miracle, en quelques mois il a su me débarrasser de mes fâcheuses tendances. Ce n'est pas une blague. Et depuis je suis exempte de mauvaises habitudes. Et j'en suis fière !

Résultat obtenu non pas par des punitions particulièrement convaincantes au niveau de la douleur. Je rappelle, pas de double châtiment corporel dans la même journée. Mais par recours aux méthodes psychologiques et exercices physiques. Et surtout en me montrant ce que j'avais à gagner à être sage. Plus tard, dans notre chambre. Donc encore une application du principe :

Apprendre à différer ses besoins, ses désirs et ses envies...
...pour mieux en jouir plus tard.

Évidement les circonstances de cette abstinence sont particuliers et ne concernent qu'un laps de temps bien défini. Sinon, il est hors de question pour mon chéri de se mêler de ma vie privé.

Quant au programme de « rééducation », conçu et appliqué par mon chéri, j'en ferai un récit à part.

10 commentaires:

  1. Je profite de ce que Simon ne me surveille pas trop pour faire un petit tour ici (oui, on est en plein jeu- reportage et c'est aujourd'hui ma "rentrée"). Très intéressant comme texte!
    J'ai eu moi aussi une éducation très permissive. En matière de découverte de mon corps, rien n'a été dit ou fait pour m'empêcher de faire ce que je voulais et de découvrir comment moi j'aimais prendre du plaisir. Ce que je considérais comme parfaitement normal enfant, mais je me suis rendue compte à l'âge adulte que ce n'était pas le cas pour toutes les filles que je connaissais. Je me suis déjà retrouvée dans un sex shop avec une de mes meilleures amies en train de lui expliquer les bases du "comment se faire du bien toute seule", nous avions 25 ans passés.
    Ceci pour dire que les jeux de fessée et de discipline me mettent dans un état terrible. Aussi bien lorsque je suis punie que lorsque je mets Simon en punition. Un peu comme votre homme avec vous, le fait de voir Simon déculotté, ou même nu, de le voir s'agiter ou me dire d'un air faussement outré que ça fait mal et que c'est pas juste, et je commence à me tortiller et à serrer les cuisses pour cacher mon trouble. Et parfois, c'est vraiment très dur de différer le besoin que nous avons, juste après la fessée, de passer à des activités plus "normales pour un couple". Parfois des caresses suffisent à nous soulager. Je me souviens d'un jour où nous avons joué juste avant d'aller donner un cours particulier à nos monstres respectifs, où nous avons dû remettre le moment de "réconciliation" à plus tard, parce que nous étions pressés par le temps.
    Il a bien fallu prendre sur soi et faire le cours comme si de rien était, mais je n'avais qu'une hâte: retrouver Simon. J'avais tellement hâte que le petit à qui je faisais cours a remarqué que j'étais "très en forme", qu'on travaillait vite, et sans temps mort (la plupart du temps, les temps morts viennent des trois mille questions stupides qu'il me pose sur des sujets qui n'ont rien à voir avec ses devoirs. Mais passons).
    Comme quoi, savoir différer un peu fait gagner en efficacité!
    Je suis aussi d'accord avec votre homme sur le point du "pas de double châtiment corporel dans la même journée". Avec Simon, surenchérir dans la douleur ne ferait que rendre désagréable voire insupportable quelque chose qui est un fantasme et un plaisir. Alors que, diverses mises en situation déstabilisante, une tenue imposée, l'obligation de se mettre au lit tôt où se déchausser en bibliothèque, ça ne fait pas mal aux fesses, mais ça perturbe beaucoup. L'efficacité sur le travail et sur la libido se voient tout aussi bien!

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    1. Merci pour ce superbe commentaire, Constance. Je constate l'effet bénéfique de votre rentrée dont vous parlez si bien sur votre blog.

      Votre témoignage est très précieux. Effectivement cet effet « très en forme » décrit parfaitement un de mes non-dits. L'action de différer semble rendre disponible une énergie insoupçonnée.

      Plus troublant encore selon mes expériences c'est la qualité objective du travail rendu. Comme si la fessée qui est tout de même à la base de tous ces phénomènes augmente la capacité de concentration.

      J'aimerai ajouter pour ceux qui croient alors confirmé un « bienfait objectif » de la fessée qu'à mon avis ce mécanisme marche avec certaines personnes ADULTES ayant des fantasmes dans ce sens car bien que différée la libido trouve plus tard une satisfaction adéquate justement parce que cela se passe entre adultes.

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    2. Forcément, il faut bien qu'on canalise cette énergie puisqu'on ne peut pas se livrer à diverses activités copulatoires (la vie est mal faite).
      En revanche, peu importe le travail qu'on fournit après la fessée, c'est vraiment très rare qu'on soit complètement épuisé au moment de se retrouver au lit. Comme si l'énergie à canaliser se renouvelait constamment.
      (je suis désolée, je ne m'exprime pas super clairement ce soir).

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    3. Pour moi c'est parfaitement clair ce que vous dites, car cela coïncide avec mes propres expériences. J'ai toujours eu une passion pour la théorie énergétique de la libido.

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  2. Il nous est arrivé, dans notre couple, de châtier telles mauvaises habitudes ; non pas l'innocent substitut de la conjugalité, mais l'attouchement qui s'accompagne justement de pensées extra-conjugales. Outre la fessée, nous avons puni par où le péché était arrivé. Un peu de gingembre frais, par exemple, judicieusement appliqué ou inséré, peut rappeler certains interdits.

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    1. Ah le gingembre ! Cela me rappelle un excellent forum où fut abordé dans le temps le châtiment aux gingembre avec un mode d'emploi détaillé. Curieuse et de manière très scientifique j'ai donc essaye ce qui m'était parfaitement inconnu. J'avais même écris un article style « isabelle a testé pour vous » que je viens de relire dans mes archives. Ma conclusion : J'adore le , mais uniquement en cuisine...

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    2. Mon Dieu. Vous avez eu le courage de faire ça?
      J'admire.
      Parce que j'en avais entendu parler, et c'est vrai que ça a un peu attisé ma curiosité, mais je me suis vite rappelée de ce que ça faisait quand je coupe du gingembre frais et que comme une andouille je me frotte les yeux... En essayant d'imaginer ces sensations pour le moins désagréables au niveau de mon fondement (et à mon avis démultipliées), j'en suis rapidement arrivée à la conclusion que non, j'essaierais pas!

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    3. Vous savez, Constance, quand je lis vos récits de fessée je trouve que vous y allez fort... Pareil pour ceux d'Isabelle, quand il y est question de canne! Comme quoi, on peut être douillet d'un côté mais pas de l'autre.

      Pour le gingembre, il faut essayer progressivement, surtout que différents morceaux peuvent être plus ou moins forts; cela dépend sans doute s'il est vraiment frais ou attendu au frigo.

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    4. Parfaitement résumé: être douillet d'un côté mais pas de l'autre!

      Ayant mon ancien texte sur le gingembre sous la main, je crois que je vais le poster cette semaine sur ce blog!

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  3. @Constance: Nous partageons votre appréciation sur les activités de couple suivant la fessée, c'est pourquoi, quand nous n'avions pas de contraintes familiales, nous appliquions le plus souvent celle-ci le soit au coucher.

    Ces activités sont d'ailleurs l'occasion de rappeler sa correction au partenaire concerné: s'il est au dessus, par le massage des fesses, s'il est en dessous, par la pression et les frottements imposés à son postérieur par les mouvements. Le devant peut ressentir la volupté, mais le derrière ressent encore le picotement...

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